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Jeunes : quand y'en a marre...
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Déprime

Dans sa forme aiguë, c'est un peu le "syndrome Britney Spears". Moins connu que la déprime de la cinquantaine, le blues des trentenaires -ou crise du quart de vie- affecte de plus en plus de jeunes gens.

Des recherches menées par des psychologues britanniques montrent que les jeunes diplômés entre 20 et 30 ans ont plus de chance d'être touchés par la déprime.

"On suppose que c'est l'époque de toutes les opportunités et de l'aventure, avant que les emprunts et le mariage ne pèsent de tout leur poids. Mais faire face à l'inquiétude face à l'emploi, au chômage, à la vie privée provoquent une crise du premier quart de la vie," au moment de l'entrée des jeunes diplômés dans la "vraie vie" raconte le quotidien britannique The Guardian.

Cela concerne la tranche d'âge 25-35 ans , et particulièrement autour de 30 ans. Les résultats de ces recherches ont été présentés au congrès annuel de la British Psychological Society à Glasgow. L'étude s'est appuyée sur un sondage du site Gumtree.com dans lequel 86 % des 1 100 jeunes gens interrogés déclarait se sentir sous pression au sujet de leur vie privée, de leurs problèmes financiers, et de leur emploi. 32 % se sentaient obligés de se marier et d'avoir des enfants avant l'âge de 30 ans.

Cette crise durerait en moyenne 2 ans, mais elle peut se révéler en positive en posant les fondements d'une nouvelle vie. En voici les 4 étapes :

1. On se sent piégé dans ses relations ou son travail. On peut en sortir, mais on a l'impression d'en être incapable.

2. On se sent pousser les ailes du changement, avec l'impression que les anciens engagements peuvent être lâchés. On se cherche une nouvelle voie.

3. On tente de reconstruire sa nouvelle vie dans un sens nouveau.

4. On cimente les nouveaux engagements avec la sensation qu'ils sont plus en accord avec les valeurs auxquelles on aspire.

Damien Barr, auteur d'un livre sur cet étrange blues (Get it Together : A Guide to Surviving Your Quarterlife Crisis), cite l'association Depression Alliance qui estime qu'un tiers des jeunes gens sont touchés par cette angoisse. Il ajoute que beaucoup pensent que cette crise n'existe pas, oubliant que les temps ont changé. Aujourd'hui par exemple, l'économie n'est plus en pleine croissance, et la pression est forte face aux millions de personnes qui cherchent un emploi.

Lu sur The Guarduan

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