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Affaire des primes : fin de la garde à vue de Claude Guéant
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Enquête

Selon son avocat, l'ancien ministre "n'est accusé de strictement rien et s'étonne de la façon dont il est régulièrement mis en cause".

Selon son avocat, la garde à vue de Claude Guéant, entendu mardi sur les primes en liquide versées au ministère de l'Intérieur, s'est terminée hier soir. "Claude Guéant a rappelé qu'il s'était borné à pallier les insuffisances des dotations budgétaires des fonctionnaires", a commenté Maître Philippe Bouchez-El Ghozi, ajoutant que son client "n'est accusé de strictement rien et s'étonne de la façon dont il est régulièrement mis en cause".

La garde à vue de l'ancien ministre de l'Intérieur et de Michel Gaudin ont débuté mardi, à 8 heures, dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre. L'ancien directeur de la police nationale avait, lui, pu repartir en fin d'après-midi. "Les mesures de garde à vue, dans le cadre desquelles les droits de la défense sont préservés, ont été prises au regard des nécessités de l'enquête préliminaire, qui se poursuit, concernant des suspicions de détournement de fonds publics, complicité et recel", a précisé le parquet de Paris.

Les investigations portent sur la période où Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur et Claude Guéant, son directeur de cabinet. Michel Gaudin était, lui, en charge des fonds d'enquête. Claude Guéant a dû s'expliquer concernant les quelque 10 000 euros mensuels de primes non déclarées qu'il aurait perçues entre 2002 et 2004. Une enquête préliminaire avait été ouverte à la mi-juin à la suite de la publication d'un rapport des inspections générales de l'administration (IGA) et de la police nationale (IGPN).

Lu sur le Nouvel Observateur

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