Réforme des retraites : nouveau rejet de la part du Sénat<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Séant a une nouvelle fois rejeté le texte sur la réforme des retraites
Le Séant a une nouvelle fois rejeté le texte sur la réforme des retraites
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Vote

La quasi-totalité des sénateurs de droite, communistes, écologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté contre le texte ce lundi.

La réforme des retraites avance. Mais le projet de loi n'est toujours pas entériné. En effet, le Sénat a rejeté lundi, pour la seconde fois, la réforme des retraites après l'avoir vidée de ses principales dispositions, au grand dam des socialistes qui ont préféré ne pas prendre part au vote. Dans le détail, la quasi-totalité des sénateurs de droite, communistes, écologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté contre le texte, soit 203 voix. Les 127 socialistes, deux RDSE et une UDI-UC n'ont pas pris part au vote. Le texte doit être présenté en dernière lecture mercredi à l'Assemblée nationale, qui aura le dernier mot.

La réforme défendue par Jean-Marc Ayrault et Marisol Touraine doit combler le déficit du régime des retraites de base du privé (7 milliards d'euros) et une partie des retraites du public (8,6 milliards d'euros) à l'horizon 2020. Le déficit total des retraites s'élève, en revanche, à 20 milliards d'euros. Pour ce faire, le gouvernement n'a pas voulu toucher à l'âge légal de départ à la retraite, qui restera 62 ans. L'allongement de cotisation de 41,5 à 43 ans sera, lui, étalé sur quinze ans, à partir de 2020.

Les entreprises seront, en revanche, plus taxées : les cotisations patronales et salariales vont être augmentées de 0,3 point sur trois ans (4,6 milliards d'euros en 2020). Les pensions des retraités seront, quant à elles, gelées durant six mois en 2014 et revalorisées au 1er octobre au lieu du 1er avril. Le projet de loi met enfin en place un nouveau dispositif, le "compte pénibilité". Ouvert aux salariés qui exerce leur profession dans des conditions difficiles, il permettra d'accumuler des points en vue d'une formation pour reconversion ou d'un temps partiel subventionné.

Ce compte permettra également de partir jusqu'à deux ans plus tôt à la retraite et pourrait concerner un salarié sur cinq. La mesure devrait coûter 500 millions d'euros en 2020 et 2 milliards d'euros en 2030. Une facture qui devrait être laissée à la charge des entreprises.

Lu sur Le Figaro

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