Vincent Peillon : le ministre recule sur sa réforme des classes prépas<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon fait marche arrière sur la réformer des classes prépas
Vincent Peillon fait marche arrière sur la réformer des classes prépas
©Reuters

Marche arrière

Alors que le ministre de l'Education nationale doit rendre ce jeudi ses premiers arbitrages, Le Monde annonce un report du projet concernant les professeurs de classes préparatoires.

L'Education nationale est en chantier : depuis le début du quinquennat de François Hollande, Vincent Peillon s'affaire à la réformer. Le ministre a déjà mis en place la semaine des quatre jours et demi et, désormais, il s'attèle à la refonte du métier d'enseignant. Alors qu'il doit rendre ce jeudi ses premiers arbitrages sur ce sujet, essentiellement sur le primaire, Le Monde annonce que Vincent Peillon a décidé de repousser les discussions concernant les professeurs des classes préparatoires. Selon le quotidien, celles-ci ne seraient pas "mûres" et en conséquence, elle restent "ouvertes". 

Dans ses grandes lignes, le projet de Vincent Peillon prévoyait de relever le volume minimal d’heures de cours et de baisser une partie du salaire de ces professeurs, lié aux heures supplémentaires. A l'heure actuelle, les professeurs de classes préparatoires n'assument que 8 à 10 heures d'enseignement hebdomadaire contre 15 heures pour un professeur agrégé de lycée. Le ministre de l'Education nationale envisageait de les contraindre à assurer un enseignement de 10 heures hebdomadaires et à réduire en proportion leur rémunération en heures supplémentaires. Les économies ainsi réalisées devaient être reversées aux enseignants de lycée classique et essentiellement ceux en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Mais il n'en est donc rien.

Un retour en arrière qui intervient alors que ce lundi, les professeurs de classes préparatoires ont fait grève à 60% selon le ministère, 80% selon les syndicats, pour protester contre ce projet de réforme. Sous la pression, Vincent Peillon n'a donc pas insisté alors même qu'il assurait ces derniers jours qu'il maintiendrait le cap coûte que coûte...

Lu sur Le Monde.fr

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