Zapping politique du jour : Ségolène Royal, Bartolone, Lassalle... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Jean Lassalle, député MoDem qui a parcouru la France à pied, sur Europe 1

"J'ai trouvé cette France encore plus résignée, sans espoir et surtout sans futur. Les gens disent : 'Voyez dans quel état vous avez mis le pays' (…) Le monde rural se voit sans perspective à cause de toutes les transformations et ce n'est pas mieux pour le monde urbain".

La vidéo du jour : Gérard Longuet, sénateur UMP, sur iTélé

L'essentiel de ce jeudi matin

Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charente, sur RTL

Centrafrique ? "Solidarité et tristesse pour les familles des deux soldats qui ont perdu la vie dans ce conflit humanitaire. Nous avons bien fait d'intervenir, nous devions aider ce pays. C'est difficile car la guerre est partout, dans chaque village, dans chaque maison. Nos soldats font un travail formidable. (...) On coupe les crédits militaires et c'est cohérent. Car la situation militaire a évolué, on a des opérations extérieures mais pas plus. Donc nos besoins sont limités. Malgré cela, nous sommes la première armée d'Europe". 

Le sondage sur les Français qui préféreraient avoir Sarkozy que Hollande ? "Nous avons une saturation de sondages. Il y en a trois sondages par jour, c'est trop. Les journalistes n'ont plus rien à dire ? Il y a une forme de manipulation de l'esprit. Si la présidence de la Répoublique était un concours de popularité ça se saurait. Il faut que les Français prennent de la distance à l'égard de ce qu'on leur assène".

Retour de Sarkozy ? "Je pense que tous les Français n'ont pas la mémoire courte. Il veut revenir car la droite est dans un état lamentable, un état de délabrement. C'est de la politique interne. (...) Si je serai de nouveau candidate à la présidentielle ? Il ne faut jamais dire jamais en politique".

Transparence sur l'opération de François Hollande ? "J'étais au courant, oui je le savais. Mais il y a une différence entre la transparence et le voyeurisme. Il ne vous aura pas échappé qu'à l'époque, il n'était pas président de la République donc ça ne regardait que lui. Personne n'avait à savoir à part ses proches".

Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, sur RMC

La grève à la SNCF ? ""Je comprends l'inquiétude des cheminots, qui se rendent compte que leur entreprise doit bouger (...). On leur a fait acheter des TGV à crédit, il faut maîtriser l'endettement [mais] l'embauche continuera à la SNCF".

La France trop seule en Centrafrique ? "Il va y avoir un sommet européen sur la défense prochainement. François Hollande va demander une préoccupation plus importante de l'Union européenne sur la question de l'Afrique (...). En 2050, 700 millions de personnes parleront le français, 85% seront en Afrique. Rien que pour ça, nous avons une responsabilité en Afrique. Cette foutue Europe s'est trop occupée du capital. Pour l'Europe c'est stratégique de s'occuper de la défense. On a l'impression que la paix est un acquis pour toujours, non, il faut toujours être attentif".

Le sondage sur les Français qui préféreraient avoir Sarkozy que Hollande ? "Ce n'est pas le problème que les Français ont en tête actuellement. Ce qu'ils veulent, c'est qu'on puisse répondre à leurs inquiétudes, d'abord le chômage".

Hervé Mariton, député UMP, dans Le Point.fr

Une convention sur l'immigration ? " Nous avons fait des propositions sur la fiscalité. Mais travailler au projet d'un parti, c'est travailler ses différentes dimensions et la question d'une politique de migration est importante, de même que les questions d'identité. Le succès de l'essai de Finkielkraut L'identité malheureuse montre bien qu'il y a un sujet et un certain nombre de questions pérennes, même si ce n'est pas la priorité du moment et sans doute pas celle des élections municipales. Nous avons décidé de traiter tout ça en deux parties distinctes : une partie sur l'immigration et le droit d'asile, et au printemps une convention qui portera plus largement sur l'identité, l'intégration, l'assimilation, la nationalité". 

Les propositions de l'UMP en matière d'immigration ? "Nous voulons une politique d'immigration choisie. L'immigration n'est pas quelque chose que nous refusons en tant que telle, mais nous voulons la déterminer librement, souverainement, et privilégier une immigration de qualité, de talent".