Travailleurs détachés : les Européens se mettent enfin d'accord<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Travailleurs détachés : les Européens se mettent enfin d'accord
©

Réunion de la dernière chance

C'est ce qu'a annoncé ce lundi la présidence lituanienne de l'Union européenne.

Le spectre du "plombier polonais" planait encore au-dessus de l'Union européenne. Une directive européenne de 1996 permet à une entreprise de pouvoir "détacher" des salariés dans un autre pays de l'Union, à condition d'appliquer certaines règles du pays d'accueil (salaires au même niveau, conditions de travail identiques…) mais en versant les cotisations sociales dans le pays d'origine. Mais, faute de contrôle efficace, ces principes ne sont que peu appliqués - ce qui laisse la place à une forme de "dumping social".

Une dérive combattue par un certain nombre de pays, la France en tête. C'est avec l'intention d'y mettre un terme que les ministres du Travail des 28 Etats membres se réunissaient ce lundi à Bruxelles. Une réunion qui a débouché sur un accord. En effet, les ministres européens du Travail ont trouvé une entente sur les moyens d'empêcher les fraudes concernant les travailleurs détachés.

"Nous avons obtenu un accord général" sur la question du détachement des travailleurs, a confirmé la ministre lituanienne, Algimanta Pabedinskiene, dont le pays assure la présidence de l'UE, après plus de huit heures de discussions. Aucun détail n'a été fourni sur les termes de l'accord. Sept pays ont voté contre, ont indiqué des diplomates. La Pologne qui a longtemps marqué son opposition aux propositions sur la table a finalement approuvé le texte, a-t-on appris de mêmes sources. Une bonne nouvelle pour la France qui en avait fait son cheval de bataille. 

lu sur le Huffington Post

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !