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Claude Perdriel, propriétaire du groupe Nouvel Observateur, pourrait passer la main, Rue 89 en grève
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Dans l'inconnu

Dans le "Buzz Média Orange-Le Figaro", le fondateur du groupe explique chercher des actionnaires capables d'injecter "5 à 6 millions d'euros".

Le groupe Nouvel Observateur est en difficulté. Claude Perdriel, fondateur et président du directoire du groupe ne l'a pas caché dans une interview au "Buzz Média Orange-Le Figaro". L'homme de 87 ans cherche "un ou des actionnaires capables d'injecter 5 à 6 millions d'euros" pour continuer à soutenir le magazine. Perdriel a même indiqué qu'il pourrait passer la main. 

Une situation qui inquiète le site Rue89 dont les salariés sont en grève ce lundi. "Nous souhaitons obtenir des garanties sur l’avenir du Nouvel Obs et de Rue89 – qui assure un quart des audiences web du groupe. Nous cessons le travail et revendiquons : le retrait des "changements du haut de la page", rétrogradant Rue89 au rang d’« apporteur de contenus » pour Médiamétrie et sacrifiant l’identité de notre Rue. Le maintien de nos effectifs, sans compter les quatre membres du directoire, pendant 24 mois et la réouverture de la clause de cession qui a suivi le rachat en janvier 2012 : nous avions alors reçu comme promesse le développement et non la cannibalisation de Rue89" indiquent les salariés dans un article fait sur le site.

De son côté, Claude Perdriel aimerait trouver des partenaires capables de garantir la pérennité du journal et sa ligne éditoriale. Il a d'ailleurs estimé qu'un "rapprochement du Nouvel Obs et du Monde aurait du sens". Devant perdre 5 à 7 millions cette année,  le Nouvel Observateur a pourtant réussi à garder des ventes stables en 2013 mais c'est au niveau des recettes publicitaires que le bât blesse.

Lu sur Rue89

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