Nouveau front
Professions libérales : les "asphyxiés" dénoncent à leur tour les hausses d'impôts
Ils entendent aussi protester contre une réglementation jugée trop tatillonne.
Médecins, pharmaciens, avocats, notaires… Après les "poussins", les "sacrifiés" et les "bonnets rouges", c'est au tour des professions libérales de protester contre une fiscalité jugée trop lourde et une réglementation exagérément tatillonne, rapporte Le Figaro. L'Union nationale des professions libérales (UNAPL) entame ce lundi la mobilisation des "asphyxiés". Au programme : distribution de tracts, lancement d'une pétition et campagne sur les réseaux sociaux.
Les libéraux ont trois revendications. Premièrement, "ils s'insurgent contre la fiscalité et notamment une plus grande progressivité de la contribution sociale généralisée (CSG), l'une des pistes de la réforme fiscale", explique le quotidien. Ils sont aussi très remontés contre la cotisation foncière des entreprises (CFE), que 80% des professions libérales vont voir augmenter de 40%.
Deuxième grief : les retraites. Ils "soupçonnent le gouvernement de vouloir faire main basse sur les 21 milliards d'euros de réserves de leurs caisses complémentaires". Enfin, l'UNAPL souhaite être considérée comme représentative au niveau interprofessionnel, au même titre que le Medef par exemple. Ce n'est pas le cas actuellement alors que les libéraux emploient un million de salariés et créent 100 milliards de valeur ajoutée par an.
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