Catholiques : le Front national ne les séduit pas, selon un sondage<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Catholiques : le Front national ne les séduit pas, selon un sondage
©

Résistance

Seulement 7% des catholiques pratiquants se sentent proches du FN, alors que 42% se disent proches de la droite.

Les catholiques pratiquants ne croient pas au FN. Seulement 7% d'entre eux - contre 13% des Français - se sentent proches du parti frontiste, d'après un sondage Paradox Opinion publié jeudi par La Vie. Selon le président de l'institut, Philippe Chriqui, cet électorat "résiste politiquement plus que la moyenne à la séduction qu'exerce le parti de Marine Le Pen", une personnalité que 66% "apprécient peu ou pas du tout", contre 61% des Français.

"La proportion des catholiques qui se déclarent proches d'un parti de la droite républicaine [42%] est deux fois supérieure à celle du reste de la population [20%], mais cette situation pourrait n'être que temporaire", dit-il. Vis-à-vis du FN, "des fissures apparaissent du côté des plus jeunes". Ces derniers "se montrent plus sensibles à son discours" (50% des moins de 35 ans) et "sont très critiques à l'égard du système économique actuel".

Selon Philippe Chriqui, "la droite n'exerce plus le même attrait chez les catholiques". 39% déclarent avoir confiance en elle pour gouverner le pays, contre 51% il y a un an. Et 46% ne font plus confiance "ni à la droite ni à la gauche" pour gouverner le pays (+ 16 points en un an).

Etude réalisée auprès d'un échantillon de 7 486 personnes, dont 495 catholiques pratiquants réguliers, selon la méthode des quotas. Elle a été conduite du 27 juin au 7 juillet sur la base du retraitement des données issues de l'Observatoire du quinquennat d'Opinion Way.

Lu sur La Vie

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !