"Révolution fiscale" : 100 000 manifestants selon le Front de gauche… 7 000 selon la police<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
"Révolution fiscale" : 100 000 manifestants selon le Front de gauche… 7 000 selon la police
©

Tu serais pas un peu Marseillais ?

Le parti de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les chiffres "farfelus" de la préfecture, affirmant qu'ils avaient été "dictés" par le ministre de l'Intérieur.

Les chiffres divergent toujours entre les manifestants et la police. Mais cette fois, c'est un record. Dimanche, des milliers de personnes ont défilé à Paris à l'appel du Front de gauche "pour une révolution fiscale". Ils étaient 100 000 selon les organisateurs… 7 000 selon la police, soit 14 fois moins. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les chiffres "farfelus" de la préfecture, affirmant qu'ils avaient été "dictés" par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Un tel écart "est sans doute à la hauteur de la crainte que nous lui inspirons", a affirmé le Parti de gauche dans un communiqué.

En tête de cortège, derrière une banderole proclamant "Contre l'injustice fiscale, taxer le capital, non à l'augmentation de la TVA", se tenaient côte à côte les coprésidents du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, ainsi que Clémentine Autain, responsable d'une autre composante du Front de gauche. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et Lutte ouvrière (LO) participaient aussi au défilé, rapporte Le Point.

"Nous sommes des gens de gauche, nous sommes des partageux, et ça nous fait mal au cœur de voir, nous qui nous sommes toujours battus pour l'égalité, qu'on soit en quelque sorte marginalisés, et que des gens qui défendent des intérêts particuliers occupent tout le terrain", a dit Jean-Luc Mélenchon peu avant le départ du défilé. Il faisait allusion aux "bonnets rouges", qui ont défilé samedi à Carhaix (Finistère).

"L'ennemi, ce n'est pas l'immigré, ce n'est pas le fonctionnaire, ce n'est pas le travailleur révolté !", a-t-il déclaré dans son discours de clôture de la manifestation. "L'ennemi, il y en a un : c'est la finance française et mondialisée qui profite, salit et saigne sans limite !" "Nous sommes le matin qui va se lever sur 1788 !", a-t-il ajouté, reprenant son parallèle avec la Révolution.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !