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Anticor dépose une nouvelle plainte sur les dépenses de communication du gouvernement Fillon
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Soupçons

"C'est la seule solution pour obtenir des avancées dans l'enquête", explique l'avocat de l'association anti-corruption.

L'association de lutte contre la corruption, Anticor, a annoncé ce mercredi le dépôt d'une nouvelle plainte concernant les dépenses de sondages et de communication du gouvernement Fillon. Elle soupçonne en effet des faits de favoritisme et de détournement de fonds publics. Une enquête préliminaire avait déjà été ouverte fin 2012 à la suite d'une première plainte.

Cette nouvelle plainte, avec constitution de partie civile déposée aujourd'hui, vise l'obtention de la désignation de juges d'instruction. Selon Me Jérôme Karsenti, avocat de l'association, "c'est la seule solution pour obtenir des avancées dans l'enquête". Les soupçons d'Anticor se basent sur un rapport de la Cour des comptes datant d'octobre 2011 qui pointait du doigt certains dysfonctionnements dans les dépenses de communication des ministères. La Cour jugeait ces contrats non conformes au code des marchés publics.

Anticor s'inquiète également du "financement, sur deniers publics, de sondages relatifs à l'image personnelle des ministres ou à des sujets éloignés de l'action du gouvernement". Une action qu'elle assimile à un détournement de fonds publics. Rachida Dati, Jean-Louis Borloo, Hervé Morin et Gérard Longuet sont notamment cités dans ce rapport.

Le juge d'instruction Serge Touraine a, lui, obtenu au mois de janvier le droit d'enquêter sur la régularité de tous les marchés conclus entre l'Elysée et neuf instituts de sondage. Des perquisitions ont notamment eu lieu chez Patrick Buisson, patron de la société de conseil Publifact et conseiller de Nicolas Sarkozy, à cette époque.

Lu sur Le Point

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