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Facebook sur tous les fronts
©Reuters

On est cernés

Les élèves harceleurs en seront exclus, une groupe d'échange de lait maternel y est dénoncé, Julian Assange critique "la plus terrible machine à espionner" (ce que rappelle aussi le site TNW)... Bref, Facebook est au centre des polémiques, mais continue à engranger beaucoup d'argent.

Facebook devient un réseau social très policé, et fliqué.

Policé, car les élèves qui harcèlent leurs petits camarades sur le réseau social pourront désormais voir leurs comptes supprimés. Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale, a annoncé un partenariat en ce sens avec la société de Mark Zuckerberg. Les familles des élèves victimes bénéficieront même d'un accompagnement juridique si elles veulent déposer plainte.
Numerama
indique cependant ce mercredi qu'il n'y aurait aucun accord concret entre le réseau social et le gouvernement français, mais que Facebook était tout disposé à coopérer.

Voir son profil supprimé, c'est d'ailleurs ce qui est arrivé à plusieurs Kate Middleton depuis le mariage de leur homonyme. Elles ont dû prouver qu'elles n'usurpaient pas l'identité de la nouvelle princesse de Galles pour pouvoir retrouver leur identité sur le réseau social.

L'Affsaps, aussi, fait la police sur Facebook en signalant les groupes potentiellement dangereux. L'autorité sanitaire alerte ainsi les adeptes de Human Milk 4 human babies (du lait humain pour les bébés humains) en mettant "vivement en garde les personnes tentées par ces échanges de lait maternel sur le risque de transmission d’agents infectieux associé à cette pratique".

Julian Assange, lui, vise plus directement le réseau social dans une violente charge qu'il a prononcée lors d'un entretien avec la chaîne de télévision russe Russia Today. Le fondateur de Wikileaks dénonce "la plus terrible des machines à espionner jamais inventée". On peut lire sur IT espresso que M. Assange considère qu'avec Google et Yahoo, Facebook est devenu un instrument dont peuvent se servir les autorités américaines : "Nous avons ici la plus complète base de données sur les personnes, leurs relations, leurs adresses, leurs localisation et les communications qu’elles établissent avec leurs proches, et tout cela est accessible aux services américains de renseignements".

Parano, Julian Assange ? Complotiste ? Pas si sûr, comme le rappelle The Next Web. Rien de bien nouveau sous le soleil, mais ce site détaille - documents à l'appui - toutes les données que les autorités américaines peuvent obtenir de Facebook si elles considèrent en avoir besoin dans le cadre d'une enquête. Email, derniers commentaires, coordonnées personnelles, liste d'amis, de groupes... etc. Ces informations sont par ailleurs envoyées aux demandeurs sans forcément être cryptées.

Toute cela n'érode en rien la confiance des potentiels investisseurs dans le réseau social qui, à en croire France Soir, pourrait faire son entrée en bourse au printemps 2012. Facebook vaudrait aujourd'hui 100 milliards de dollars. Les bénéfices nets avant impôts de la firme de Mark Zuckerberg atteindraient 2 milliards de dollars en 2010, essentiellement grâce à la publicité.

Renren, de son côté, n'a pas autant attendu que son grand frère pour franchir le pas d'une introduction en bourse. Ce "mini-Facebook chinois" fait son entrée au Nasdaq ce mardi, et attend sa première cotation dès mercredi 4 mai 2011. Avec ses 160 millions d'utilisateurs, Renren est le premier réseau social côté en bourse. La société pourrait lever jusqu'à 747 millions de dollars grâce à  cette opération.

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