Hollande hué le 11 novembre : TF1 reconnaît avoir décalé le son <!-- --> | Atlantico.fr
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Les sifflets contre François Hollande ont été trafiqués
Les sifflets contre François Hollande ont été trafiqués
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Erreur

Un tel décalage donnait l'impression que le président de la République était conspué à son arrivée à Oyonnax. CSA entend bien faire toute la lumière sur cette histoire.

Les cérémonies du 11 novembre n'ont pas été de tout repos pour François Hollande. Alors qu'il se rendait à l'Arc de triomphe pour raviver la flamme sur la tombe du soldat inconnu, symbole des soldats morts pendant la Première guerre mondiale, le chef de l'Etat avait été hué par une centaine de personnes présentes sur les Champs-Elysées. Mais il en avait été de même lors de son déplacement à Oyonnax (Ain). Mais ces dernières huées ont entraîné une petite polémique.

En effet, mardi soir, Le Petit Journal de Canal+ avait montré, images et bandes-son à l'appui, que celles-ci avaient été quelque peu trafiquées. Selon les équipes de cette émission, les huées avait été déplacées et calées juste au moment où le chef de l'Etat sortait de sa voiture, alors qu'elles avaient eu lieu en réalité quelques instants avant son arrivée. Ce qui laissait à penser que François Hollande avait été conspué à la sortie de son véhicule.

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La réalité était donc toute autre. En effet ce mercredi TF1 a reconnu avoir décalé le son de ces sifflets. Plus précisément, ce mercredi la première chaîne, par le biais de Catherine Nayl sa directrice de l'information, a assuré que lundi dans son JT de 20 heures, le son d'origine des huées lors de la visite du président Hollande à Oyonnax a été "maladroitement décalé de 4 secondes" sur les images. Il s'agit "d'une erreur regrettable sans volonté de déformation de la réalité", a-t-elle ajouté.

Dès lors, le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) a annoncé qu'il étudiera ce cas de très près. Dans ce type d'affaire, le CSA peut ne pas donner suite, adresser à la chaîne une mise en garde ou une mise en demeure, ou encore, pour les cas les plus graves, imposer des sanctions, telle que la lecture d'un communiqué ou une pénalité financière. Le CSA devrait rendre son verdict dans les prochaines semaines.

lu sur Le Monde

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