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Besançon : Valls condamne la profanation de deux mosquées
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Le ministre de l'Intérieur a demandé au préfet du Doubs d'améliorer la sécurité de ces mosquées déjà profanées plusieurs fois cette année.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a fermement condamné lundi 4 novembre les inscriptions anti-musulmanes taguées sur les murs de deux mosquées de Besançon, dans la nuit de dimanche à lundi. Des slogans tels que "la France aux Français", "les arabes dehors" et "mort aux musulmans" ont été retrouvés sur la mosquée Al-Fath, tandis que l'inscription "Vive le FN" et une croix gammée ont été tracées à la peinture noire sur l'enceinte de la mosquée Souna.

"Ces actes inacceptables, qui font suite à de précédentes dégradations, suscitent à juste titre l'indignation", a réagi Manuel Valls dans un communiqué, affirmant partager "l'émotion des fidèles du culte musulman" et demandant au préfet du Doubs de "réunir dans les meilleurs délais les responsables locaux du culte musulman, afin d'améliorer la sécurité de ces mosquées". 

"Ça devient répétitif. Pourquoi ils ont fait ça ? C'est pour s'amuser ?", a interrogé le président de la mosquée Souna, Abdallah Hamzaoui. Car ce n'est pas la première fois qu'une telle profanation survient sur une mosquée de Besançon : fin août, un sigle SS, une croix celtique et la phrase "vive la France" avaient été découverts, et en février c'est une étoile de David qui avait été taguée.

"On assiste à une recrudescence de ce rejet de l'Islam et des musulmans, alors que la mosquée est un lieu sacré et le prêche de vendredi a diffusé l'amour de l'autre", a observé Tahar Belhadj le président de la fédération régionale de la grande mosquée de Paris.

Lu sur L'Express

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