Arnaud Montebourg : il veut dévaluer l'euro de 10% pour réduire le chômage<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
©Reuters

Cause à effet

Mardi, le ministre du Redressement productif a aussi rappelé que la monnaie unique n'appartient pas uniquement à l'Allemagne et a fustigé les politiques d'austérité en Europe.

Ce n'est pas neuf : le ministre du Redressement productif estime que l'euro est trop fort. Mardi, Arnaud Montebourg a de nouveau plaidé pour une dévaluation de la monnaie unique. "10%, c'est 13 centimes, ce n'est pas la mer à boire [...] c'est le taux de change à l'équilibre par rapport à ce qu'est la réalité de la zone euro", a-t-il déclaré ce matin lors d'une intervention au Medef.

A la mi-journée, le ministre a enfoncé le clou sur Canal + en déclarant qu'une "dévaluation légère" serait "nécessaire pour le made in France". "Si l'euro était dévalué de 10%, [...] nous gagnerions 150 000 emplois supplémentaires", a-t-il insisté. 

>>>> Sur le même sujet : L'euro trop fort ? Une vision qui passe à côté du problème réel

Quelques heures plus tôt, Arnaud Montebourg s'en était pris pêle-mêle à l'Allemagne et aux politiques d'austérité de Bruxelles. "L'Union européenne, c'est la dureté monétaire et la dureté budgétaire." "Qui peut dès lors s'étonner que l'UE soit aujourd'hui en situation de récession quand toutes les régions du monde connaissent ou reconnaissent la croissance ?", s'est-il interrogé.

"L'euro n'appartient pas à l'Allemagne. Il appartient à tous les membres de la zone euro", a-t-il insisté, deux jours après des déclarations du ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, assurant que la monnaie unique n'était pas surévaluée.

Lu sur La Tribune

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