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François Hollande : de plus en plus impopulaire, le président s'enfonce dans la crise
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Dans les choux

En septembre dernier, le chef de l'Etat recueillait encore 32% d'opinions favorables. Aujourd'hui, il est à 26% et cela ne devrait pas s'arranger...

Que faire pour sauver le soldat Hollande ? A l'Elysée, c'est le branle-bas de combat pour tenter de trouver des solutions même si en coulisses on feint d'ignorer les sondages négatifs pour se concentrer sur "les vrais problèmes des Français". Toujours est-il que les chiffres sont là pour rappeler à François Hollande qu'il n'est sans doute pas sur la bonne voie. Dans le dernier baromètre mensuel BVA-Orange réalisé pour l’Express, France Inter et la presse régionale, sa cote de popularité dégringole de 6 points. 

Crédité de 32% d'opinions favorables en septembre dernier, le président tombe à 26% ce mois-ci. Un plus bas historique pour un président en activité qui n'arrange pas ses affaires. Car depuis l'affaire Leonarda, rien ne va. La Bretagne est entrée en "rébellion", il a fallu faire demi-tour sur la taxation sur les épargnants, les chiffres du chômage de plus en plus mauvais et plusieurs maires ont quitté le PS. Le président de la République est dans l'impasse. Dans son propre camp, certaines voix commencent à s'élever : Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti socialiste, sur Canal Plus vendredi, disait que "le président n'allait pas dans la bonne direction". Ce mardi matin sur BFMTV, Marie-Noëlle Lienemann, également membre du bureau national du Parti socialiste, appelait le président à définir "un autre cap pour la France".

François Hollande se dirige donc vers une crise majeure. Le président fait moins bien que ses prédécesseurs qui avaient atteint cette cote d'alerte dans l'opinion, bien plus tard dans leur mandat. 30% en février 2011 pour Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac recueillait seulement 32% de bonnes opinions en novembre 1995. Lors de son second mandat, même record d’impopularité en mai 2006. Que faire pour sortir de l'ornière ? Les solutions manquent. Dans son entourage, on estime qu'une dissolution est "impossible", un changement de Premier ministre, "encore moins". Courber l'échine et attendre, voilà à quoi ressemble le futur plan d'action du chef de l'Etat.

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