Zapping politique du jour : Pierre Moscovici, Copé, Bayrou... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Samia Ghali, candidate perdante de la primaire PS de Marseille sur Europe 1

"Ce n'est pas un échec. Quand vous avez 10 000 personnes sur 23 000 qui votent pour vous, ce n'est pas un échec. J'ai défendu des valeurs que je renie pas et cette campagne a été, malgré tout un succès",

La vidéo du jour : Pierre Moscovici, ministre de l'Economie sur iTélé

L'essentiel de ce jeudi matin

Jean-François Copé, président de l'UMP, sur Europe 1

Affaire de la NSA ? " Nous sommes choqués si les faits sont avérés. Ce n'est pas comique du tout, ces pratiques sont inadmissibles. C

Chômage ? "ça fait 18 mois que l'on entend ça. La situation économique est catastrophique, le chômage ne peut pas baisser car tout le monde est écraser d'impôts. Il y a une instabilité fiscale qui ne favorise pas la baisse du chômage. Le gouvernement fait une opération de communication. Mais la vérité, c'est que rien ne marche, les statistiques sont faussées".

Droit du sol ? "Il faut que l'on se sorte de tous ces tabous. Il faut que notre pays change notre politique d'immigration. Nous sommes les plus attractifs. (...) La République française est généreuse mais ne doit pas l'être pour ceux qui ne respectent pas la loi. Dans tous les registres, RSA, prise en charge médicale, tout est plus favorable que dans les autres pays d'Europe. (...) Quand le père de Leonarda explique qu'il a regardé en Italie, en Espagne et ailleurs et que c'est en France qu'il a constaté qu'on pouvait avoir des papiers le plus facilement... ça en dit long, non ?"

François Bayrou, président du MoDem

Lalliance avec l'UDI ? "Le contrat est prêt. Dans les jours qui viennent on va officialiser tout ça. C'est l'alliance de deux mouvements politiques qui ont compris que seuls, ils ne changeraient pas les choses. Car la loi est telle que ces mouvements ne peuvent trouver leur place. C'est l’appareil des deux grands partis qui distribuent les sièges".

La montée du FN ? L'obsession qui se développe pour le Front national n'est pas bonne pour le pays et politiquement pour ceux qui l'utilisent. En termes d'intention de vote, le FN connaît un succès mais en termes politiques, les idées du Front national sont une catastrophe pour notre pays. Si elles étaient appliquées, ce serait dangereux".

Droit du sol ou droit du sang ? "Le fait qu'il faille demander la nationalité est déjà le cas à 90%. La proposition de Mr Copé est mauvaise. Les idées qui sont décalquées sur celles du FN vont se retourner contre l'UMP car les électeurs préféreront l'original à la copie".

2017 ? Ce sujet n'est pas un sujet pour moi. On ne sait pas où on en sera en 2017. En tout cas, ce que je constate, c'est que la situation de notre pays s'aggrave de jour en jour. C'est ça l'important. Il faut travailler là dessus".

Benoît Hamon, ministre de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire, sur RMC

La suppression de l'écotaxe uniquement en Bretagne ? "Je suis breton, mais je pense à toute la France. Pour un euro prélevé sur la circulation des poids-lourds en Bretagne, on en met deux à trois pour moderniser les infrastructures. La responsabilité du politique est de penser au coup d’après, aux conditions de développement de la Bretagne. On peut aménager à la marge, les véhicules agricoles ne sont pas soumis à l’écotaxe, ni le transport de lait. Le développement de la Bretagne ne passe pas par la suppression d’une mesure qui contribue à avoir des ressources pour moderniser la région".

Affaire Leonarda ? "Il y a une position du président, elle clos le débat pour le gouvernement et le parti socialiste. Dans ce cas précis, eu égard à l’émotion de millions de compatriotes, il faisait un geste d’humanité. Il y a eu des débats avant, le président a tranché, il a pris une position".

L'annulation de la taxe à 75% pour les clubs de foot ? "Tout le monde doit contribuer. Le petit paye, pas les gros ? Nous sommes dans une histoire de gros sous, mais le football, comme toute activité, doit contribuer à l’effort de la nation. Parfois, les grands chefs d’entreprises voudraient nous faire croire que l’intérêt de la France se confond avec leur intérêt patrimonial. Je ne confonds pas les deux. Dans la loi que je prépare, quand il y a 50 000 emplois détruits parce que des entreprises en bonne santé ferment, je veux que les salariés puissent la reprendre".