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Réforme des retraites : la commission des Affaires sociales du Sénat rejette le projet de loi
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Coup dur

Le Sénat examinera donc à partir du 28 octobre en séance publique le texte tel qu'adopté de justesse par les députés le 15 octobre.

La réforme des retraites est un des sujets les plus brûlants pour le gouvernement. Le projet de loi n'est pas encore totalement entériné. Les débats à l'Assemblée nationale ont été houleux mais finalement, le 15 octobre, par 270 voix contre 249, les députés l'ont adopté en première lecture. Sans surprise, les socialistes avaient voté pour, tandis que l'UMP, l'UDI et le Front de gauche avaient voté contre. Les écologistes et les radicaux de gauche s'étant abstenus. De son côté, le Sénat examinera le texte à partir du 28 octobre. Mais entre temps, le texte devait passer entre les mains de la Commission des Affaires sociales du Sénat. Celle-ci l'a examiné ce mercredi. Et petit événement, elle l'a rejeté. En effet seulement 4 articles sur les 52 du projet de réforme des retraites gouvernemental ont été approuvé. 

Encore une fois les discussions ont été mouvementées et à l'issue de celle-ci seuls les sénateurs UMP et UDI-UC se sont prononcés en faveur du texte modifié. Les sénateurs des groupes PS, CRC (communiste) et écologistes ont voté contre, tandis que le représentant du RDSE (à majorité PRG) s'est abstenu. Par conséquent, le Sénat examinera en séance, à partir du 28 octobre, la version du texte adoptée par l'Assemblée nationale. Pour rappel, ce projet de loi prévoit un allongement de la durée de cotisation dans les secteurs privé et public à 43 ans à l'horizon 2035 ainsi qu'une hausse générale de 0,3 point en quatre ans des cotisations sociales et patronales.

Mais rien n' est encore joué. Car la gauche dispose d'une faible majorité au Sénat. Ainsi, il est fort probable que la réforme soit également rejetée en séance publique. Mais l'Assemblée ayant constitutionnellement le dernier mot, elle devrait être toutefois définitivement votée par le Parlement avant la fin de l'année. En attendant, le rejet de la Commission des Affaires sociales peut être perçu comme un couac supplémentaire pour la majorité. 

lu sur le Huffington Post

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