Affaire Leonarda : le père aurait menti sur les origines kosovares de sa famille<!-- --> | Atlantico.fr
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Leonarda ne serait pas d'origine kosovare mais italienne
Leonarda ne serait pas d'origine kosovare mais italienne
©REUTERS/Hazir Reka

Imbroglio

Reshat Dibrani aurait agi dans le but d'obtenir plus facilement l'asile en France. En réalité, sa femme et ses enfants seraient nés en Italie.

Rebondissement dans l'affaire Leonarda. Selon des informations de l'agence de presse Reuters, le père de la jeune collégienne expulsée aurait menti aux autorités françaises. Reshat Dibrani aurait en réalité inventé les origines kosovares de sa famille : il aurait fait cela afin d'obtenir plus facilement l'asile en France. "Toute la famille, ma femme et mes enfants, sont nés en Italie. Ils n'ont rien à voir avec le Kosovo. Ils sont nés en Italie et puis nous sommes venus en France. Nous avons menti aux autorités en disant que nous étions du Kosovo", a-t-il affirmé à Reuters. Il explique avoir été motivé par l'absence de papiers italiens pour inventer une fuite du Kosovo.

Selon l'agence de presse, Reshat Dibrani, lui, serait bien né au Kosovo. Mais il assure avoir quitté le pays en 1973 ou 1974 et se déclare être prêt éventuellement à y rester, mais pas ses enfants. "Les enfants ont peur parce qu'ils ne connaissent pas la langue, ici. Ils pleurent nuit et jour. Ils disent, 'Papa, qu'est-ce que tu nous as fait ?' Je leur dit que ce n'est pas ma faute mais celle de la France", ajoute le père de Leonarda. Selon des informations de BFM TV, il aurait aussi admis avoir utilisé et versé à son dossier de demande d'asile un faux certificat de mariage, acheté 50 euros à Paris en 2011.

Pour rappel, Leonarda, a priori kosovare rom de 15 ans, a été expulsée de France le 9 octobre dernier, avec toute sa famille, arrêtée par la police alors qu'elle se trouvait en pleine sortie scolaire. Elève du collège de Pontarlier (Doubs), l'adolescente était scolarisée en France depuis trois ans et y vivait avec sa famille depuis quatre ans et dix mois.

Lu sur Le Figaro.fr

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