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Zapping politique du jour : Najat Vallaud-Belkacem, Baroin, Chartier... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce jeudi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste sur RMC

"Si Valls s’en va, je ne serai pas triste, loin de là. Mais la première question, c’est qu’on arrête d’abord les expulsions".

La vidéo du jour : Jérôme Chartier, député UMP sur iTélé

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L'essentiel de ce jeudi matin

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, sur RTL

L'affaire Leonarda ? "Je suis comme les observateurs. C'est à dire que j'attends de voir les faits réels. Si ça s'est passé comme raconté, c'est assez choquant. Il y a une enquête en cours et il faut attendre avant de se prononcer. Sur le fond, l'école doit être sanctuarisée. Peut-être que les policiers sont allés trop loin, loin des pratiques que nous souhaitons. L'expulsion peut être invalidée s'il y a eu un problème de forme, alors Leonarda reviendra en France".

"Ce sont toujours des situations difficiles. Mais quand on a pas suffisamment d'informations avant de s'exprimer, on doit faire attention à ce qu'on dit même si c'est bien d'avoir une capacité d'indignation. Le mot rafle, que j'ai pu entendre, ne fait pas partie de mon vocabulaire. En tout cas, ce que je veux dire ce matin, c'est que la politique d'immigration de Manuel Valls est utilisée avec humanité avec un grand H. Il a mis fin à pas mal de choses injustes et je ne comprends pas les critiques à son endroit".

"Le ministre de l'Intérieur a fait preuve de la fermeté qu'il faut pour occuper ce poste mais je le répète, il a également fait preuve d'un grand sens humain depuis qu'il occupe cette fonction".

François Baroin, député UMP, sur Europe 1

L'inventaire des années Sarkozy ? "Je trouve que c'est une drôle d'idée. Le fait de vouloir organiser un regard objectif ou subjectif de la par de sa famille vis-à-vis du mandat de Nicolas Sarkozy ne permet pas de mettre en perspective les cinq années de Sarkozy. Au final ce sera le procès de Nicolas Sarkozy. C'était une période particulière pour Nicolas Sarkozy car c'était une crise incomparable. C'est du nombrilisme et faire un inventaire n''intéresse pas les Français et c'est pour cela que je ne participerai pas. Il a occupé un leadership exceptionnel. Il a eu un rôle historique avec Mme Merkel dans le sauvetage de l’euro, de l’économie des Français, et de la stabilité de note économie. Nous devons valoriser ce qu’il a fait, retenir ce leadership et nous devons, s’il y a une inventaire à faire, faire le constat des promesses de François Hollande et de la réalité 18 mois après. C'est inutile et dangereux donc il faut vite que cette journée se termine".

L'affaire Leonarda ? "On est dans un état de droit, il y a un cadre légal donc les règles doivent être appliquées. Mais le ministre de l'Education nationale tacle le ministre de l'Intérieure dans la cour de l'Elysée, c'est choquant. Cela signifie qu'il n'y ait pas d'autorité. Manuel Valls fait son travail et c'est quand même paradoxal que ce soit la droite qui vole à son secours.

"Une partie de la gauche est mal à l'aise avec la notion d'autorité. Mais la force du droit doit s'imposer. Je soutiens Manuel Valls et l'application de toutes les circulaires sur ce sujet". 

George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative sur RMC

L'affaire Leonarda et une démission de Valls ? "Ce n’est pas la question. Le préfet doit faire respecter la loi, ils ont une tâche difficile, mais nous estimons que ceci doit se combiner avec le respect absolu de la charte des droits fondamentaux. Le milieu scolaire doit être tenu en dehors de ces difficultés". 

La forme de l'intervention ? "S’il faut renforcer la loi, il appartient aux parlementaires de prendre des initiatives. Les autorités ont le choix entre rassembler une famille, ou faire respecter la loi. Je pense que dans la majeure partie des cas, il est possible de concilier le respect de la loi et l’humanité. Il faut faire attention à ce que ce type d’accidents ne se renouvelle pas. (...) Nous souhaitons une sanctuarisation de l’école".

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