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Une mystérieuse autopsie,
le secret-défense attaqué
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Karachi

Le rapport d'autopsie du kamikaze n'aurait pas été versé au dossier. Le Conseil constitutionnel devra se prononcer sur le secret-défense.

Deux nouvelles informations déterminantes dans le dossier des attentats de Karachi viennent d'être révélées par les enquêteurs du Monde.

Le quotidien révèle qu'un rapport d'autopsie du poseur de bombe présumé n'aurait jamais été versé au dossier. Le juge Marc Trévidic a entendu à la fin mars 2011 la directrice de l'institut médico-légal de Paris, qui lui a expliqué avoir remis le fameux rapport d'autopsie en juillet 2002 au juge Jean-Louis Bruguière, chargé de l'enquête de 2002 à 2007. Le document ayant mystérieusement disparu, elle en a fourni une nouvelle copie à Marc Trévidic. Le rapport fournit une information déterminante : "L'aspect des lésions observées sur le corps permet de dire que le sujet se trouvant près du foyer d'explosion était en position debout" . Cela contredit donc la thèse officielle d'un kamikaze assis à l'intérieur du bus.

Autre information capitale, le juge Trévidic aurait transmis à la Cour d'appel de Paris une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par l'avocat Olivier Morice, qui représente les parties civiles. Le Conseil constitutionnel pourrait avoir à se prononcer sur la conformité à la constitution de la loi sur le secret-défense, invoquée dans le dossier Karachi pour ne pas rendre publiques certaines informations.

Lu sur Le Monde

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