Lampedusa : Jean-François Copé favorable à des sanctions contre les pays "qui ne contrôlent pas leurs frontières"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Lampedusa : Jean-François Copé favorable à des sanctions contre les pays "qui ne contrôlent pas leurs frontières"
©

Europe

Le patron de l'UMP veut une réforme de l'espace Schengen.

Le drame de Lampedusa, qui a provoqué la mort de plus de 130 personnes, inspire les politiques. Alors que Jean-Marc Ayrault a appelé de ses vœux la tenue d'une réunion européenne sur la question de l'immigration clandestine, c'est au tour de Jean-François Copé de s'exprimer sur le sujet. "Tant que nous laisserons croire à des millions d'hommes et de femmes à travers le monde que l'Europe est un continent ouvert à tous les flux, que nos frontières sont des passoires, alors il y aura des mafieux pour les exploiter, il y aura des réfugiés prêts à tenter le tout pour le tout pour arriver sur notre sol", a estimé le patron de l'UMP.

Selon lui, seule une réforme de l'espace Schengen peut permettre de résoudre cette situation : "Certains pays, comme la Grèce, ne se sentent pas concernés parce qu'ils savent que les gens qui arrivent en Grèce n'y resteront pas (…) Nous devons sanctionner et même exclure les pays qui ne contrôlent pas les frontières extérieures de l'Europe, en dépit de leurs engagements".

L'Italie a, de son côté, demandé que la question de l'immigration soit à l'ordre du jour lors du prochain conseil des ministres européens des Affaires intérieures qui se tiendra à Luxembourg. Le premier ministre italien Enrico Letta a d'ailleurs demandé à l'Union européenne "d'accroître son niveau d'intervention". Le pays a enregistré un afflux de 30 000 migrants et réfugiés sur ses côtes depuis le début de l'année.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !