Pape François : selon lui, l'Eglise catholique est trop "vaticano-centrique"<!-- --> | Atlantico.fr
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Pape françois
Pape françois
©REUTERS/Dylan Martinez

Un homme moderne

"Cette vision vaticano-centriste néglige le monde qui l'entoure. Je ne partage pas cette vision et ferai mon possible pour la changer" explique-t-il encore.

Un vent de modernité souffle sur l'Eglise. Dans un entretien accordé au quotidien La Repubblica et publié ce mardi, le souverain pontife affirme que l'Eglise catholique doit s'ouvrir et renforcer son dialogue avec les non-croyants, estimant qu'elle est trop "vaticano-centrique".

"Le chefs de l'Eglise ont souvent été narcissiques, aimant les flatteries. La cour est la lèpre de la papauté. La curie (le gouvernement de l'Eglise) n'est pas en elle-même une cour : dans la curie, il y a parfois des courtisans, mais la curie dans son ensemble est une autre chose".  Cette déclaration tombe juste avant la convocation du conseil des cardinaux au Vatican consacré aux réformes de l'Eglise. Jusqu' à jeudi, le souverain pontife et huit cardinaux des cinq continents vont s'entretenir sur ce sujet.

Le pape François déclare également que les huit "ne sont pas des courtisans, mais des sages animés des mêmes sentiments que moi. C'est le début d'une Église conçue comme une organisation non seulement verticale, mais aussi horizontale. Cette vision vaticano-centriste néglige le monde qui l'entoure. Je ne partage pas cette vision et ferai mon possible pour la changer".

Il ajoute que le concile Vatican II (1962/1965) " a décidé de regarder  l'avenir avec un esprit moderne. Les pères conciliaires savaient qu'ouvrir à la culture moderne signifiait œcuménisme religieux et dialogue avec les non-croyants. Depuis, bien peu a été accompli dans cette direction. J'ai l'humilité et l'ambition de vouloir le faire".

Enfin, il termine en déplorant le "libéralisme sauvage" conduisant  à "rendre les forts plus forts, les faibles plus faibles et les exclus plus exclus".

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