MoDem : François Bayrou dézingue violemment François Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
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François Bayrou a tancé François Hollande
François Bayrou a tancé François Hollande
©REUTERS/Philippe Wojazer

Attaque en règle

Lors du discours de clôture des universités de rentrée de son parti, il a notamment estimé que les "promesses" de François Hollande n'étaient "pas au rendez-vous".

Il s'était fait discret ces derniers mois, il revient en force. Alors que les pourparlers autour de l'union des centres continuent, François Bayrou cherche à se faire entendre. Et quoi de mieux pour prouver ses intentions que de critiquer en règle François Hollande ? Alors qu'entre les deux tours de l'élection présidentielle, le président du MoDem avait soutenu le candidat socialiste, ce dimanche, François Bayrou a clairement pris ses distances avec le chef de l'Etat. Il a en effet jugé, lors du discours de clôture des universités de rentrée de son parti, que les "promesses" du président de la République n'étaient "pas au rendez-vous".

Le président de la République "ne doit pas être l'homme d'un parti mais l'homme d'un pays", a-t-il poursuivi, demandant au passage qu'il "mette un peu d'ordre dans son gouvernement" et qualifiant de "mise en scène" l'attaque de Cécile Duflot contre Manuel Valls. "Nous voudrions qu'au sommet de l'Etat il y ait la franchise nécessaire au contrat civique dont on a besoin dans un pays"', a plaidé François Bayrou. Mais le président du MoDem ne s'est pas arrêté en si bon chemin dans sa critique. Pendant près d'une heure et demie, l'ancien député béarnais a passé en revue tous les sujets sur lesquels il est en désaccord avec le chef de l'Etat et son gouvernement.

La réforme des retraites d'abord qui ne consiste selon lui qu'à poser des "rustines". Il a aussi plaidé pour "un plan Marshall" en faveur du chômage de longue durée et préconisé que la hausse de la TVA serve à ce plan. François Bayrou a ensuite évoqué son principal cheval de bataille : la moralisation de la vie politique. Le président du MoDem a redemandé que "les parlementaires qui votent l'impôt soient soumis aux mêmes règles que les autres contribuables français".

Lu sur Le Monde.fr

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