Croissance : l'Insee confirme la hausse de 0,5% pour le second trimestre<!-- --> | Atlantico.fr
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Au second trimestre, la croissance de la France était de 0,5%
Au second trimestre, la croissance de la France était de 0,5%
©Reuters

Bonne nouvelle

L'Institut a par ailleurs révisé l'évolution de l'activité au premier trimestre : le repli du PIB a été ramené à - 0,1 % au lieu de - 0,2 % jusqu'ici.

C'est officiel la France n'est plus en récession ! L'information a été confirmée ce vendredi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). En effet, le rebond de 0,5% du PIB au deuxième trimestre a été validé par l'Institut qui entérine donc le chiffre annoncé au mois d'août. Une hausse du PIB qui faisait suite à deux trimestres de recul et qui est la plus forte enregistrée depuis celle de 1,1% au premier trimestre 2011. Dans le même temps, l'Insee revient sur les chiffres donnés pour le premier trimestre de 2013. Ainsi, au lieu d'un repli de -0,2% du PIB il n'y a eu qu'un recul de -0,1%. Des bonnes nouvelles pour l'économie française d'autant plus que ces chiffres ne sont pas isolés. En effet, le chômage repart à la baisse et le moral des Français est en hausse.

Pas de quoi être euphorique pour autant. L'Insee montre en effet que l'investissement, dont un redémarrage serait, selon les économistes, le signe d'une réelle reprise, a continué de reculer au deuxième trimestre. Il a baissé de 0,4 % après une chute de 1,0 % en début d'année. Celui des entreprises non financières se stabilise (0,0 %) après un recul de 1,0 % au premier trimestre et des baisses marquées également, de 0,7 % et 0,8 % aux troisième et quatrième trimestres 2012.

De plus, le pouvoir d'achat individuel des ménages français a vu sa progression ralentir au deuxième trimestre, à + 0,4 % contre + 0,8 % en début d'année, a annoncé l'Insee vendredi. Ce coup de frein n'a pas empêché la consommation des ménages, en hausse de 0,4 %, d'être l'un des moteurs de la croissance au printemps, tout comme les dépenses publiques (+ 0,7 %), a précisé l'institut. Avec l'officialisation de ces chiffres, l'objectif d'une croissance annuelle de 0,1% annoncé par le gouvernement ne semble plus totalement irréalisable.

Lu sur Le Point.fr

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