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Carole Middleton :
les Anglais adorent la détester
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Belle maman

On ne grimpe pas impunément dans l'échelle sociale en Angleterre. Carole Middleton, la mère de Kate, est devenue la tête de turc des tabloids.

Carole Middleton est un mystère. Comment peut-on avoir une fille aussi populaire que la princesse Diana tout en étant soi-même aussi critiquée ? Les tabloids et l'opinion publique britannique n'ont jamais rien pardonné à cette fille d'ouvriers, ancienne hôtesse de l'air devenue femme d'affaires à succès en montant une entreprise de vente par correspondance avec son mari, Michael. Cette semaine encore, la future belle-mère de William est critiquée pour avoir osé planter les designers qui devaient l'habiller et la coiffer pour le jour du mariage. 

Et cette inimitié de la presse contre Carole ne date pas d'hier. The First Post raconte comment elle fut rendue responsable de la courte rupture entre William et Kate en 2007. Si la reine était sous le charme de Kate, elle aurait par contre eu des réserves face à l'idée de laisser rentrer madame Middleton dans sa famille. Cette dernière était alors présentée comme âpre au gain et prête à tout pour utiliser la notoriété de sa fille au profit de son entreprise.

Même la rencontre entre les futurs mariés est vue comme un calcul par les plus paranoïaques. Comme le rappelle Vanity Fair, "la légende veut que la mère de Kate l'ait persuadée  de s'inscrire à l'université de Saint Andrews, où William avait annoncé qu'il étudierait." 

Ce petit manège de la presse anglaise ne peut qu'étonner la correspondante de la chaîne américaine CBS au Royaume-Uni. Pour elle, les méchancetés à l'égard de Carole sont l'expression d'une petite vengeance collective :

"Il y a ce sentiment, en Angleterre, que l'on n'est pas supposé sortir de sa classe sociale. Carole est d'un milieu très ouvrier, d'une certaine façon elle est punie pour tenter de s'élever à travers sa famille. Il est donc temps pour elle de s'écraser, de toutes les façons possibles."

Au fond, tous les roturiers du pays ne rêvent que d'une chose : voir un de leurs enfants entrer dans la famille royale. Mais ils seront les premiers à prendre en grippe celui d'entre eux qui y parviendra.

Dans une moindre mesure, le frère et la soeur de Kate, Pippa et James souffrent eux aussi du regard sans pitié des journaux. Le goût de Pippa pour les jeunes héritiers leur a valu, à elle et Kate, le surnom de "Soeurs Glycines", décoratives et prêtes à tout pour s'élever socialement. Quant à James, il a défrayé la chronique en détournant une image de la princesse Diana pour une campagne de publicité il y a trois ans. Pire encore, il a été immortalisé par des paparazzi en train d'uriner dans la rue un soir de fête. Cela fait désordre. En comparaison, le père de Kate, Michael Middleton, est beaucoup mieux traité que sa femme. Mais contrairement à elle, il vient d'un milieu plus aisé.

Les Anglais finiront-t-ils par changer d'avis sur la belle-mère de William ? Le très populaire futur prince est, lui, très attaché à sa belle-famille. Vanity Fair croit même savoir qu'il lui arriverait d'appeler Michael "papa". Et si l'affection de William pour ses futur "in laws" faisait changer d'avis ses sujets ?

Lu sur Vanity Fair

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