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Bijoutier de Nice : "Moi je suis la victime avant lui"
©Capture d'écran

Braquage

Ce mercredi matin, Stephan Turk, le bijoutier de Nice, répondait aux questions de Thomas Sotto sur Europe 1.

Ce mercredi matin, Stephan Turk, le "bijoutier niçois" qui a tué mercredi dernier Anthony Asli, un des braqueurs de son magasin, répondait en exclusivité aux questions de Thomas Sotto sur Europe 1.

Mis en examen vendredi pour homicide volontaire et assigné à résidence, il attend la justice. "J’ai grande confiance en la justice, je ne suis pas un justicier. C’est une situation critique pour moi et pour la victime. Mais moi je suis la victime avant lui !", a-t-il dit sur Europe 1.

Néanmoins, même si le bijoutier regrette la mort d'Anthony Asli, "Oui bien sûr, j’ai regretté pour lui, pour sa famille", il ne se sent pas coupable puisqu'il s'est défendu : " C’est lui qui décide de venir chez moi avec des armes et m’agresser. Il a violé mes droits au magasin. Il a pris mes marchandises (...) Je voulais arrêter le scooter c’est tout. Je ne voulais toucher personne."

Pour le bijoutier de Nice, le responsable c'est "son père" : "Qu’est-ce qu’il dit son père au journal ? 'Mon fils avait besoin d’argent'. Mais ça ne va pas ça !" (...) Il faut juste bien élever ses enfants. Je regrette parce qu’il est mort, ce n'est pas ma faute".

Si le bijoutier détenait une arme, c'est pour se défendre : "J’ai déjà été cambriolé. J’ai une bijouterie dans un quartier très très sensible. (C'est) une détention (d'arme) pour protéger mes droits, mes affaires. Mais pourquoi, lui, détenait des armes chez lui ? Pourquoi il décide de venir chez moi m’agresser ? Me voler ? C’est ça la question".

Selon ce bijoutier, il faut prendre conscience de la situation sur la sécurité : "Je ne veux pas être un ballon dans les pieds des politiques".

Lu sur Europe 1

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