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Crise 2008 : le plan de sauvetage de l'économie américaine a "bien" marché et a "été moins coûteux" que prévu
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Analyse

Selon un responsable du Trésor, ce programme "a rempli son rôle, celui de stabiliser le système".

Il y a cinq ans, la crise éclatait et un plan de sauvetage était lancé. L'économie américaine a particulièrement souffert, des banques dont Lehman Brothers. Mais cinq ans après certaines personnes hauts placés au Trésor américain se félicitent du plan d'aide appliqué. D'après eux, il a "bien" marché et a "été moins coûteux" que prévu.

Baptisé TARP ("Troubled Asset Relief Program"), ce programme d'aide centré sur les banques et le secteur automobile aura coûté 421 milliards de dollars qui ont aujourd'hui été intégralement remboursés aux autorités. "Beaucoup de gens pensent au TARP comme à un programme qui a vu passer par la porte 700 milliards de dollars qu'on n'a jamais revus. (...) En fait, nous avons déboursé 421 milliards de dollars" et "nous avons collecté en retour à ce jour 422 milliards de dollars. Nous venons donc de passer dans le vert", a ajouté un responsable. Selon lui, ce programme "a rempli son rôle, celui de stabiliser le système". "Cela a marché mieux, plus vite et a été moins coûteux que beaucoup ne l'auraient pensé", a-t-il ajouté.

C'est le volet bancaire du plan, d'un coût initial de 238 milliards de dollars, qui a rapporté le plus au gouvernement (environ 24 milliards de dollars, selon les chiffres du Trésor), via les remboursements, les dividendes et le paiement d'intérêts, alors que le TARP est venu à la rescousse de quelque 650 banques. Quelque 3 milliards de dollars sont encore utilisés par une centaine de petites banques.

Du côté de l'industrie automobile, où le gouvernement est venu au secours de General Motors et de Chrysler, le Trésor s'attend en revanche à une perte d'environ 15 milliards de dollars. "Le coût d'une non-intervention aurait été bien plus lourd en terme d'emplois et de retraites perdus", a néanmoins certifié le responsable du Trésor. L'Etat américain détient encore quelque 10% de titres GM en circulation, contre deux tiers au pire de la crise. 

Le volet d'aide à l'immobilier est lui aussi lourdement déficitaire et pourrait coûter entre 16 et 38 milliards de fonds publics, selon le Trésor. "Dans l'ensemble, le gouvernement empochera un bénéfice significatif issu de ces interventions", a affirmé ce responsable.

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