Syrie : les parlementaires ont débattu <!-- --> | Atlantico.fr
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Les parmelementaires vont débattre sur l'éventualité d'une intervention militaire en Syrie
Les parmelementaires vont débattre sur l'éventualité d'une intervention militaire en Syrie
©Reuters

Il fallait en parler

Le Parlement débat pour la première fois mercredi, mais sans voter, sur le principe d'une intervention militaire en Syrie, toujours défendue sans relâche par François Hollande

  • Les parlementaires se réunissent ce mercredi pour débattre du principe d'une action militaire en Syrie
  • Aucun vote n'aura lieu à l'issue des discussions
  • François Hollande a répété ce mardi sa "détermination" et assuré que la France "prendrait ses responsabilités"
  • Toute intervention armée demeure suspendue au vote du Congrès américain


Le grand jour est arrivé. Après s'être invectivés par presse interposée, les parlementaires vont enfin pouvoir débattre entre eux. C'est en effet ce mercredi que les discussions au sujet d'une éventuelle intervention armée en Syrie ont lieu ce jour. Si aucun vote n'aura lieu à l'issue de cette séance, l'objectif est que chacun argumente sur le pour et le contre d'une telle action militaire. Le débat débutera mercredi à 16h00 par le discours de Jean-Marc Ayrault. Il devrait durer environ deux heures, la moitié de la discussion étant consacrée aux interventions des représentants des groupes politiques, selon une source parlementaire.

Dans l'attente de savoir ce que décidera la puissance américaine après l'agression à l'arme chimique attribuée à Bachar al-Assad, François Hollande s'est déclaré mardi toujours plus "déterminé" à intervenir. Il s'est toutefois montré vague sur la façon de le faire, évoquant une "rencontre à Saint-Pétersbourg entre Européens" sur le sujet, en marge du G20 qui doit se tenir jeudi et vendredi. "Je m'adresserai aux Français quand j'aurai en main tous les éléments", a-t-il ajouté, en refusant de s'engager sur un vote éventuel du Parlement, qui serait alors organisé à une date ultérieure. Un refus qui va à l'encontre de ce que veulent les Français. Dans un sondage CSA pour BFMTV, 74% d'entre-eux se disent favorables à ce que les députés et sénateurs s'expriment sur la question.

Après le discours de Jean-Marc Ayrault, qui se déroulera au même moment qu'une intervention similaire du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius devant le Sénat, chacun des six groupes politiques de l'Assemblée s'exprimera. Les débats risquent d'être quelque peu animés tant l'opposition souhaite attendre "la publication du rapport des experts des Nations unies pour savoir comment les armes chimiques ont été utilisées, par qui et dans quelles conditions" a par exemple insisté le chef de file des députés UMP, Christian Jacob.

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