Syrie : deux millions de réfugiés selon l'ONU, huit fois plus qu'il y a un an<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Syrie : deux millions de réfugiés selon l'ONU, huit fois plus qu'il y a un an
©

Tragique

A la fin août, les Syriens enregistrés comme réfugiés ou en attente de l'être étaient 110 000 en Egypte, 168 000 en Irak, 515 000 en Jordanie, 716 000 au Liban et 460 000 en Turquie.

La Syrie est dans une situation tragique. Et le chiffre donné ce mardi matin par l'ONU fait froid dans le dos. Elle a en effet annoncé que le nombre de réfugiés syriens dépassait désormais les deux millions, soit huit fois plus qu'il y a un an. Indépendamment du débat autour des attaques chimiques présumées, le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés Antonio Gutteres a estimé que la Syrie était "devenue une calamité humanitaire indigne avec des souffrances et des déplacements de population sans équivalent dans l'Histoire récente".

Le nombre de réfugiés syriens était passé en un an de 230 000 à deux millions, dont plus de la moitié d'enfants. En détails à la fin août, les Syriens enregistrés comme réfugiés ou en attente de l'être étaient 110 000 en Egypte, 168 000 en Irak, 515 000 en Jordanie, 716 000 au Liban et 460 000 en Turquie.

La semaine dernière, les menaces occidentales de représailles contre le régime après l'attaque chimique présumée ont aussi provoqué un nouvel afflux aux frontières, même si beaucoup disaient vouloir s'éloigner seulement le temps d'éventuelles frappes. Outre les réfugiés, environ 4,25 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de la Syrie, soit un total de plus de six millions de personnes déracinées sur 22 millions d'habitants, ce qui n'a pas d'équivalent dans le monde, a souligné le HCR.

A Damas, dans des hôtels décrépits du secteur populaire de Marjé, plusieurs dizaines de "déplacés" se sont installés parfois entassés à dix ou douze dans des chambres de 15m2. "Les conditions s'aggravent" a conclu Antonio Gutteres.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !