Syrie : Damas permet à l'ONU d'enquêter sur l'usage d'éventuelles armes chimiques<!-- --> | Atlantico.fr
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La haute représentante de l'ONU pour le désarmement, Angela Kane, a négocié une enquête sur les amres chimiques
La haute représentante de l'ONU pour le désarmement, Angela Kane, a négocié une enquête sur les amres chimiques
©REUTERS/SANA/Handout

Un pas en avant

Cet accord a été trouvé alors que la haute représentante de l'ONU pour le désarmement, Angela Kane, est sur place depuis samedi.

C'est un nouveau tournant dans le conflit qui se déroule actuellement en Syrie. Depuis des semaines la communauté internationale s'inquiète de l'éventuel usage d'armes chimiques. Mais jusque-là, impossible d'aller vérifier sur place sans l'autorisation de Damas. Accord qui a finalement été donné ce dimanche par le régime syrien. Les inspecteurs de l'ONU ont en effet reçu la permission d'aller enquêter près de Damas à ce sujet, selon un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères.

"Un accord a été conclu aujourd'hui à Damas entre le gouvernement syrien et les Nations unies durant la visite de la haute représentante de l'ONU pour le désarmement, Angela Kane, pour permettre à l'équipe des Nations Unies, dirigée par le professeur Aake Sellström d'enquêter sur les allégations d'usage d'armes chimiques dans la province de Damas", a indiqué le ministère. Cet accord "entre en vigueur immédiatement", a-t-il précisé.

Selon l'opposition syrienne, un gaz neurotoxique a été employé mercredi par les forces gouvernementales contre des positions rebelles de la banlieue est de Damas. Les autorités syriennes affirment quant à elles que ce sont les insurgés qui ont eu recours aux armes chimiques pour provoquer une réaction de la communauté internationale, thèse également défendue par l'Iran, principal allié de Damas dans la région.

Plus tôt ce dimanche, François Hollande s'était montré ferme sur le sujet. Le président français a estimé qu'il y avait "un faisceau d'évidences" indiquant que l'attaque du 21 août était "de nature chimique" et que "tout conduisait à considérer" que le régime en était "responsable". De façon exceptionnelle, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a téléphoné pour sa part jeudi à son homologue syrien Walid Mouallem pour lui signifier que "si le régime syrien n'avait rien à cacher, il aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site", a révélé samedi soir un responsable du département d'Etat. L'enquête des experts onusiens devrait permettre d'y voir plus clair.

lu sur Le Point.fr

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