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Réchauffement climatique : les experts dénoncent plus que jamais l'action de l'homme
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Ça chauffe...

Les experts se disent "sûrs à 95 %" que l'homme est le principal responsable de la hausse des températures, selon un extrait du prochain rapport sur l'évolution du climat du Giec que Reuters s'est procuré.

Pour le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), il y a au moins 95 % de chances que les activités de l'homme soient la principale cause du réchauffement planétaire enregistré depuis les années 1950. C'est ce qui ressort d'un extrait du très attendu rapport d'évaluation du Giec sur le changement climatique, à paraître en 2014, dont l'agence Reuters a pu se procurer des extraits.

Dans leur précédent rapport, datant de 2007, les experts n'en étaient sûrs qu'à "au moins" 90 %. Ils l'étaient à 66 % en 2001 et à peine plus de 50 % en 1995.

Ces extraits révèlent aussi la difficulté qu'ont les scientifiques à expliquer pourquoi la Terre ne se réchauffe pas aussi vite qu'elle le devrait. Car depuis 1998, les températures ont en moyenne poursuivi leur hausse, mais à un rythme moins soutenu que ce que laissaient supposer les records répétés d'émissions de gaz à effet de serre ces dernières années.

Dans une tentative prudente d'explication, les expert avancent néanmoins quelques hypothèses : des rejets de cendres volcaniques dans l'atmosphère plus importants que prévus (pouvant empêcher les rayons du soleil de chauffer la Terre), une diminution de la chaleur transmise par le soleil en raison de son cycle actuel, et une plus grande absorption de chaleur de la part des océans.

Sur l'évolution des températures du globe, le nouveau rapport table sur une hausse comprise entre 1 °C et 5 °C d'ici la fin du siècle, une fourchette plus large que le précédent rapport de 2007. La hausse minimale de 1 °C se base cependant sur un scénario hautement improbable, selon le Giec, d'une action radicale et concertées des gouvernements qui conduiraient un arrêt total des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2070.

Lu sur The New York Times

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