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Manuel Valls : "Avec Christiane Taubira, nous donnons l'image d'une entente et ça va durer"
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Solidarité de façade

Le ministre de l'Intérieur était l'invité de RTL ce mercredi matin. Il est revenu sur son désaccord avec la ministre de la Justice concernant la réforme pénale.

Manuel Valls calme le jeu. Après la révélation par Le Monde d'une lettre qu'il a envoyée à François Hollande pour marquer son désaccord avec Christiane Taubira sur le projet de réforme pénale, le ministre de l'Intérieur est monté au créneau pour éteindre l'incendie... qu'il a lui même un peu allumé. Ce mercredi matin, il a donc insisté sur le fait qu'il était "normal que nous ayons un débat sur un sujet important".

Mais pour lui, ce désaccord ne signifie pas une distance avec la ministre de la Justice. "Depuis un an avec Christiane Taubira, nous donnons l'image d'une entente et ça va durer. La Justice et l'Interieur doivent travailler ensemble (...) Nous en avons l'obligation" a indiqué Manuel Valls. Affirmant ne pas être à l'origine de cette fuite dans la presse, il a évidemment regretté que la lettre soit devenue publique alors qu'il s'agissait selon lui, d'un "processus confidentiel".

Enfin, interrogé sur la question des peines planchers que veut supprimer Christiane Taubira, il a déclaré: "C'est un engagement du président de la République. Mais la seule question qui vaille : c'est par quoi les remplaçons-nous ? Les Français sont inquiets sur les questions de récidive. Nous souhaitons une justice efficace et sévère. (...) Nous voulons ensemble avec Christiane Taubira bâtir une chaîne pénale efficace", a poursuivi Manuel Valls, concluant : "C'est ce débat qui a lieu et il n'y aura qu'une seule ligne, qui sera arbitré par le président de la République".

Il y a fort à parier que François Hollande a opéré un recadrage de son ministre. 

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