Accident de Saint-Jacques-de-Compostelle : le chauffeur téléphonait lors du drame<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Accident de Saint-Jacques-de-Compostelle : le chauffeur téléphonait lors du drame
©

Drame

Lors de son audition, le conducteur âgé de 52 ans avait reconnu avoir eu « une distraction » au moment de l’accident et ne pas avoir freiné à temps, sans pouvoir expliquer pourquoi.

Les boites noires ont parlé. Le tribunal supérieur de justice de Galice a révélé ce mardi que Francisco José Garzón Amo, le conducteur du train accidenté « parlait au téléphone » au moment de l’accident.

Lors de son audition, le conducteur âgé de 52 ans avait reconnu avoir eu « une distraction » au moment de l’accident et ne pas avoir freiné à temps, sans pouvoir expliquer pourquoi. Le tribunal en donne aujourd’hui l’explication. Le conducteur, parlait « avec un employé de la Renfe »,(la compagnie de chemins de fer espagnole) « qui semble être un contrôleur » et le conducteur semblait alors consulter un plan. « Quelques minutes avant que le train ne quitte la voie, il a reçu un appel sur son téléphone professionnel pour lui indiquer le chemin que devait suivre le train en arrivant à El Ferrol », sa destination finale, ont encore révélé les boîtes noires. « Du contenu de la conversation et en raison du bruit de fond, il semble que le conducteur consultait un plan ou un document similaire en papier ».

Le 24 juillet dernier le train roulait à 153 km/h alors que la vitesse était limitée à 80km/h. Le train déraille à Saint-Jacques de Compostelle, bilan 79 morts. 66 personnes étaient encore hospitalisées ce mardi, dont 15 encore dans un état grave. Le conducteur a été mis en examen pour 79 faits d’homicides par imprudence. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

Il s’agit là de la plus grave catastrophe ferroviaire qu’est connue l’Espagne depuis 1944.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !