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Tunisie : les tensions restent vives après la mort de huit soldats
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Les violences continuent

Ils ont été tués à la suite d'une embuscade dans une zone proche de l'Algérie. La présidence a annoncé dans un communiqué "un deuil national de trois jours" après cette attaque.

La situation se détériore chaque jour un peu plus en Tunisie. Les relations sont de plus en plus tendues entre la population et les islamistes. Le gouvernement refuse toujours de démissionner malgré cette contestation grandissante. Un premier cap avait été franchi avec l'assassinat de Mohamed Brahmi la semaine dernière. Depuis la tension est loin d'être redescendue. Pire, elle semble avoir atteint un point de non retour. Preuve en est une embuscade contre l'armée a eu lieu lundi. Au cours de cette attaque, huit militaires tunisiens sont morts et trois autres ont été blessés. Ce guet-apens a eu lieu au mont Chaambi, une zone proche de l'Algérie ou depuis décembre l'armée pourchasse un groupe lié à Al-Qaïda.

La présidence a annoncé dans un communiqué "un deuil national de trois jours" après cette attaque, la plus grave contre les forces tunisiennes depuis la révolution de 2011 en Tunisie qui est confrontée à un essor des groupuscules jihadistes. Des sources militaires et médicales ont indiqué à l'AFP que plusieurs de victimes avaient été égorgées. La télévision d'Etat a diffusé des images des corps mutilés des victimes. Dans la nuit, des manifestations de colère regroupant quelques centaines de personne ont eu lieu à Kasserine, ville voisine du mont Chaambi, et des heurts impliquant policiers, détracteurs du pouvoir et partisans du gouvernement y ont eu lieu, selon un journaliste de l'AFP.

Dans une allocution télévisée, le président Moncef Marzouki, un laïc allié aux islamistes d'Ennahda au pouvoir, a appelé à "l'union nationale" après cette embuscade sanglante. "Si nous voulons affronter ce danger (du terrorisme) nous devons l'affronter unis, j'appelle la classe politique à revenir au dialogue car le pays, la société sont menacés", a-t-il affirmé. La révolution est toujours en marche en Tunisie.

Lu sur Libération.fr

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