Et ça continue...
Affaire Cahuzac : la commission veut confronter l'ancien ministre à Pierre Moscovici
La possibilité d'entendre Jean-Marc Ayrault a également été évoquée par les parlementaires.
La commission d'enquête parlementaire n'en a pas fini avec l'affaire Cahuzac. L'ancien ministre du Budget a affirmé, lors de sa seconde audition, qu'il ne se souvenait pas avoir participé à une réunion avec le président de la République le 16 janvier dernier. L'événement a pourtant été décrit avec force détails par Pierre Moscovici. Ces zones d'ombre ont donc amené les parlementaires à évoquer une possible confrontation entre l'ancien maire de Villeneuve-sur-Lot et l'actuel ministre de l'Economie et des Finances. L'idée d'auditionner Jean-Marc Ayrault a également été émise.
"Nous devons en discuter demain, car suite à ces révélations, peut-être qu'un certain nombre de nos collègues de l'actuelle majorité pensent qu'il serait bon d'auditionner le Premier ministre, ne serait-ce que pour qu'il nous explique est-ce que oui ou non la réunion du 16 janvier a eu lieu à l'Élysée, et est-ce que Jérôme Cahuzac y était bien. Je ne pense pas que Pierre Moscovici a eu une illusion quant à cette réunion (...). Ça serait intéressant", a expliqué Charles de Courson, le président UDI de la commission.Daniel Fasquelle (UMP) abonde dans le même sens : "Il sera sans doute nécessaire de procéder à d'autres auditions, notamment celle du Premier ministre (...) Je n'imagine pas que l'audition du Premier ministre ne soit pas possible (...). Ce serait grave si ce n'était pas le cas".
Si elle a beaucoup amusé les Français, la "perte de mémoire" de Jérôme Cahuzac n'a pas franchement convaincu. "Ma conviction, comme celle de la majorité des membres de la commission, est que cette entrevue (du 16 janvier) a eu lieu (...) et nous devons en tirer toutes les conséquences", a déclaré Alain Claeys (PS).
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !