Edouard Balladur soupçonné de détournement de fonds pour sa campagne de 1995<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Les juges Van Ruymbeke et Le Loire soupçonnent Edouard Balladur d'avoir détourné les fonds spéciaux de Matignon pour sa campagne de 1995.
Les juges Van Ruymbeke et Le Loire soupçonnent Edouard Balladur d'avoir détourné les fonds spéciaux de Matignon pour sa campagne de 1995.
©Reuters

Je vous demande de vous arrêter

Selon Le Monde, les juges Van Ruymbeke et Le Loire, chargés du volet financier de l'affaire Karachi, vont enquêter sur un éventuel détournement de fonds publics de l'ancien candidat à l'Elysée.

L'enquête sur l'affaire Karachi s'élargit. Selon les informations du Monde, les juges Van Ruymbeke et Le Loire soupçonnent Edouard Balladur d'avoir détourné les fonds spéciaux de Matignon pour sa campagne présidentielle de 1995. Les deux magistrats, chargés du volet financier de l'affaire, ont obtenu du parquet de Paris, jeudi 18 juillet, un réquisitoire supplétif pour "détournement de fonds publics" et "recel", précise le quotidien du soir.

L'ancien Premier ministre se serait servi de fonds "secrets" mis à la disposition des ministres (et supprimés en 2001 par le gouvernement de Lionel Jospin) pour financer illégalement sa campagne. Depuis le début de l'enquête en 2010, les juges auraient accumulé les preuves accréditant cette thèse, ajoute Le Monde.

Edouard Balladur, qui a toujours nié ces accusations de financements illicites, est par ailleurs soupçonné d'avoir bénéficié de "rétrocommissions" issues de ventes d'armes fin 1994 par l'intermédiaire de l'homme d'affaires Ziad Takkiedine.

L'ex-directeur de cabinet d'Edouard Balladur à Matignon, Nicolas Bazire, qui dirigea sa campagne, est déjà poursuivi dans ce dossier : il a été mis en examen en octobre 2012 pour "recel d'abus de biens sociaux".

Lu sur Le Monde.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !