Jérôme Cahuzac une nouvelle fois face à la commission parlementaire : retrouvez notre live<!-- --> | Atlantico.fr
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Jérôme Cahuzac
Jérôme Cahuzac
©Reuters

Suite et fin ?

Cette seconde audition est due aux nouveaux éléments apparus lors de l'audition de son ministre de tutelle, Pierre Moscovici.

19h07 : C'est au tour d'Hervé Morin de prendre la parole. Le député nouveau centre,groupe UDI dénonce "l'amnésie" de Jérôme Cahuzac. Il déclare : "les français méritaient mieux".

18h45 : Pour le député UMP du Val d'Oise Philippe Houillon, cette audition ne sert à rien. Il refuse de poser une question à Jérôme Cahuzac et déclare "Je suis assez surpris que, comme le 26 juin, nous acceptons de nous faire envoyer balader par Jérôme Cahuzac". Philippe Houillon souhaite à présent une confrontation directe entre Cahuzac et Moscovici. Et ce n'est pas tout...

La prestation générale ne manque en tout cas pas d'inspirer les éditorialistes et autres syndicalistes :

18h29 : Le ton monte entre le député UMP du Rhône Georges Fenech et Jérôme Cahuzac. Le député affirme que les propos de Moscovici, toujours concernant cet échange, ne peuvent s'inventer : "il y a trop de détails". 

A propos de Jérôme Cahuzac, "le mensonge apparaît flagrant. Il ne peut pas ne pas s'en souvenir". Il rappelle à Cahuzac "que nous sommes dans du sérieux" et affirme également "si vous ne voulez pas vous souvenir c'est sans doute pour protéger le président et le premier ministre". Selon Georges Fenech, Cahuzac "ment" une fois encore, Moscovici "dit la vérité", le président, du fait de son statut, "ne peut être entendu par la commission" : ainsi, il est nécessaire que le premier ministre soit "écouté" de telle manière à pouvoir trancher entre les dires de Moscovici et ceux de Cahuzac. Il termine en posant une nouvelle fois la même question à Cahuzac et celui-ci répond déterminé : "Ni l'ironie ni la menace ne me feront dire des choses dont je ne me souviens pas". Une réponse qui ne sera pas du goût du député.

18h10 : C'est au tour du député UMP du Pas de Calais Daniel Fasquelle de prendre la parole. Après s'être dit "déçu" de la première audition, il constate aujourd'hui un Jérôme Cahuzac "avec des trous de mémoire". Le député rappelle qu'il est "essentiel" de savoir s'il y a eu échange ou non entre Moscovici et Cahuzac, car si tel est le cas, l’intéressé aurait pu orienter, lors de cet échange, l'enquête administrative. Quand il lui pose de nouveau la question, Jérôme Cahuzac répond : "Ai-je orienté l'enquête administrative ? En aucune manière".

Les avis divergent sur le potentiel résultat de cette commission : 

17h50 : Lorsque le président de la commission, Charles de Courson revient sur la réunion du 16 janvier et insiste, mettant en doute "la perte de mémoire " de l'ancien ministre  et assurant que les déclarations de Pierre Moscovici étaient pourtant "très précises", Jérôme Cahuzac répond de façon plutôt virulente, "Vous pouvez ironiser autant qu'il vous plaira Monsieur le président, mais je n'ai aucun souvenir de cet échange de mots". 

17h35 : "Je n'ai aucun souvenir. Selon moi cette réunion n'a pas eu lieu". Voici la première réaction de Jérôme Cahuzac quand on lui demande des précisions suite à la déclaration de Pierre Moscovici, qui l'avait évoquée lors de son audition évoque une réunion datée du 16 janvier à l'Elysée.Une réunion au cours de laquelle Pierre Moscovici aurait informé le Président de la république et le Premier ministre de la possibilité d'interroger la Suisse sur l'existence ou non d'un compte détenu par le principal intéressé. L’intéressé nie en bloc. Il n'aurait donc jamais été informé de cette demande : "je crois comprendre que je comparais à nouveau devant vous parce qu'il y a deux versions divergentes" ajoute-t-il d'ailleurs.

Contexte : Durant cette seconde audition, il sera notamment question d'une réunion datée du 16 janvier à l'Elysée évoquée par le ministre de l'Economie pendant sa propre audition.

L'ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac est ré-entendu ce mardi à partir de 17h15 par la commission d'enquête parlementaire, concernant son affaire de fraude fiscale."Ca va, ça va". "Je n'ai pas le choix. Je répondrai, à disposition de la commission". Contacté par Europe 1, Jérôme Cahuzac a fait comprendre qu'il se serait bien passé d'une nouvelle convocation.

A noter que peu avant l'audition, le "Canard Enchaîné" daté de demain a apporté un teasing alléchant à cette audition via son compte Twitter :

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