JMJ : la sécurité autour du pape François est vulnérable

Une erreur d’aiguillage sans conséquences, fort heureusement. Alors que le Souverain Pontife venait tout juste de quitter l’aéroport de Rio, le policier chargé d’ouvrir le convoi du pape s’est trompé de route. Résultat, des centaines de personnes se sont agglutinées sur la petite voiture (choix du pape) de François pour l’approcher et le toucher. Si son secrétaire a eu "très peur", comme l’a indiqué le Père Lombardi, le porte-parole du Saint-Siège, aucun incident n’a été relevé. "Le Pape était très content de ce contact inattendu avec la foule : il a même tenu à laisser les fenêtres ouvertes !" a poursuivi le porte-parole.

La gendarmerie vaticane et les gardes suisses se sont précipités pour éviter le pire et le Vatican a voulu minimiser l’attroupement, pour ne pas vexer les autorités brésiliennes : "Je ne veux en aucun cas dramatiser cette affaire qui est à mettre au compte de l'enthousiasme suscité par la présence du Pape à Rio", a conclu le porte-parole du Vatican. Au-delà de cet épisode, qui a mis en lumière la lenteur de l’intervention de la police brésilienne, celle-ci va être mise à rude épreuve, pour gérer le flot et le flux des 1,5 millions de jeunes attendus pour ces 28e JMJ.

Un engin explosif artisanal a été par ailleurs découvert dans un parking d’un sanctuaire dans la ville d’Aparecida, où le pape doit se rendre dans la semaine. La police a pu faire exploser l’engin sans problème. Enfin, il lui faudra gérer au mieux les différentes manifestations liées à une grosse contestation sociale. Lundi soir, des manifestants ont du être dispersés par des gaz lacrymogènes, mais d'autres rassemblements sont prévus dans la semaine.