Affaire Cahuzac : pour Courson, "Hollande savait" et "la réponse n'a pas été adaptée"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Affaire Cahuzac : pour Courson, "Hollande savait" et "la réponse n'a pas été adaptée"
©

Intuitions

Le président de la commission d'enquête parlementaire a des doutes sur l'action du gouvernement dans cette affaire.

Charles de Courson entend bien faire toute la lumière sur l'affaire Cahuzac et le rôle tenu par les principaux dirigeants politiques dans cette histoire. Depuis des mois, c'est le cheval de bataille du président de la commission d'enquête parlementaire; Et après l'audition de trois ministres mardi après-midi, dont Pierre Moscovici, le député de la Marne a livré son sentiment sur les suites de l'affaire, ce mercredi sur France 2.

Pour lui, aucun doute, "en l'état actuel de nos travaux, on peut dire que la réponse qu'a faite le Premier ministre, le président et Pierre Moscovici à cette affaire n'était pas adaptée". Selon le président de la commission, le gouvernement a commis "une erreur" en saisissant l'administration fiscale suisse. De nombreux membres de cette commission s'interrogent d'ailleurs, au vu de ce "véritable désastre", de l'intérêt de la convention fiscale entre la France et la Suisse, a-t-il dit.

"Il n'y a pas eu de dysfonctionnement côté de la justice, on n'en a pas trouvé, on n'a pas trouvé de dysfonctionnement du côté du ministre de l'Intérieur, par contre il y a plusieurs dysfonctionnements graves des services fiscaux, contrairement à ce que dit encore hier Pierre Moscovici", a encore déclaré Charles de Courson. Il s'est notamment étonné qu'aucune suite n'ait été donnée à des alertes lancées en 2001 et 2008 auprès d'inspecteurs des impôts.

Et sur le rôle de François Hollande ? Là encore, il a son idée. "Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé", a déclaré le député centriste. Selon lui, l'ex-maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, Michel Gonelle, qui détenait l'enregistrement dans lequel on entend Jérôme Cahuzac parler de son compte en Suisse, "a informé le directeur adjoint du cabinet du président (Alain Zabulon, ndlr) le 15 décembre, qui est immédiatement allé voir le secrétaire général de l'Elysée (Pierre-René Lemas), et tous les deux, ils sont allés voir le président dans son bureau". "Donc, il (François Hollande, ndlr) le sait le 15" décembre, a souligné le président de la commission. Reste à le prouver...

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !