Affaire Cahuzac : Pierre Moscovici nie avoir voulu le "sauver"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Pierre Moscovici
Pierre Moscovici
©Reuters

L'audition tant attendue

Ce dernier est soupçonné par certains députés d'avoir cherché à blanchir l'ancien ministre du Budget concernant son compte dissimulé à l'étranger.

Après Christiane Taubira (Justice) et Manuel Valls (Intérieur), c'était au tour du troisième ministre clés, le ministre de l'Économie Pierre Moscovici, d'affronter la commission d'enquête parlementaire chargé de statuer sur "les dysfonctionnements de l'État" dans l'affaire Cahuzac. Le ministre était très attendu.

Pierre Moscovici, qui avait autorité sur Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget, avait déjà affirmé tout ignorer du compte caché de Jérôme Cahuzac. Il l'a réaffirmé aujourd'hui. Ce dernier est soupçonné par certains députés d'avoir cherché à blanchir l'ancien ministre du Budget concernant son compte dissimulé à l'étranger.  Pierre Moscovici s'est vu reproché d'avoir déclenché auprès de la Suisse, une demande d'entraide.

A cela le ministre répond, "Il n'y a aucune volonté de sauver un quelconque soldat Cahuzac". Il ajoute refuser que de telles allégations mettent en cause son honneur. "Il ne s'agissait en rien de parasiter, d'influencer ou de court-circuiter le travail de la justice" et termine en précisant qu'aucun texte n'interdisait au fisc de poursuivre son travail pendant une enquête préliminaire.

Devant la commission, le ministre à de nouveau  justifié l'action de ses services, "Nous avons fait tout ce qui est en notre devoir et en notre pouvoir dans cette affaire", ajoutant qu'"aucune interpellation, aucune alerte n'est remontée jusqu'à moi avant les articles de Mediapart, et aucun indice avant ses aveux."

Lorsque le Député UMP Gérarld Darmanin juge que Pierre Moscovici aurait pu  démissionner , afin de témoigner de sa responsabilité, le ministre rétorque, "Il se trouve que j'ai la conviction tranquille d'avoir agi très exactement comme je le pouvais, compte tenu des moyens qui étaient en ma possession, et comme je le devais". Enfin, il rétorque, "je vois que je ne vous ai pas convaincu mais je crois vous n'aviez pas envie d'être convaincu".

Ainsi, les auditions s'achèvent sans qu'aucun des membres du gouvernement n'aient rien cédé. Jusqu'ici ces auditions n'ont pas permis de mettre au jour de dysfonctionnement majeur.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !