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Accident de train à Brétigny : six morts, Hollande veut "éviter la polémique"
©REUTERS/Gonzalo Fuentes

Drame

Il s'agit de la catastrophe ferroviaire la plus grave depuis celle de la gare de Lyon qui avait fait 56 morts en 1988 à Paris.

  • un train déraille à Bretigny-sur-Orge
  • il y a de nombreuses victimes
  • un plan rouge a été décrété par les pompiers de l’Essonne 

22h25 Tous les blessés ont été évacués vers les hôpitaux, selon le ministère de l'Intérieur.

22h20 Le premier ministre Jean-Marc Ayrault est attendu à Brétigny à 23h00. Il sera accompagné des ministres Marisol Touraine (Affaires sociales) et Frédéric Cuvilier (Transports).

22h05 Bernard Decaux maire de Brétigny sur BFMTV
"L’essentiel est d'abord de secourir les blessés, de faire en sorte que dans les plus brefs délais, les familles des victimes soient rassurées. (...)
Nous (les services municipaux) sommes à la dispositions des services de secours que ce soit pour héberger certaines personnes ou les ravitailler. On a pour cela tout un dispositif qui peut être actionné à tout moment (..) Il y a trois enquêtes en cours (justice, SNCF, transports) pour connaître les causes de ce déraillement. (..) Il est prématuré et aventureux de faire le lien entre un éventuel souci de travaux de maintenance et le déraillement. Il faut être prudent. L'heure n'est pas à la recherche des causes mais c'est avant tout celle des secours". 

22h00. Manuel Valls annonce qu'il se rendra sur place ce soir.

21h55Le plan blanc est levé. Il s'agissait d'un plan de coordination entre les hôpitaux. Ce plan permet de mobiliser et d'organiser immédiatement les moyens humains et matériels pour faire face à l'afflux de patients ou de victimes


21h50 La gare de Brétigny-sur-Orge sera fermée pendant trois jours
"Pendant trois jours, il n'y aura plus de circulation dans cette gare donc ça va entraîner des conséquences sur un certain nombre de trains, et notamment RER. Et je veux que tous ceux qui empruntent ces voies de communication comprennent de quoi il s'agit et que ça aura des conséquences sur leurs propres moyens de transports pendant trois jours", a déclaré le chef de l'Etat sur place.

21h40 La pression retombe un peu. La plupart des camions de pompiers sont partis en direction des hôpitaux. Les hélicoptères ne survolent plus les lieux du drame.


21h35 François Fillon s'est exprimé sur Twitter

21h30. Jean-Marc Ayrault va organiser une réunion d'urgence à Matignon avant éventuellement de se rendre à Brétigny-sur-Orge

21h 30 La SNCF annonce sur Twitter qu'elle va proposer "quatre bus longue distance pour les voyageurs qui souhaitent poursuivre leur voyage", et  "8 à 10 bus de la RATP sont en route vers Brétigny pour rapatrier les autres voyageurs vers Paris". "150 chambres d’hôtels ont également été réquisitionnées à Montparnasse et 300 autres vers Paris".


20h21 François Hollande s'en va. Jean-Marc Ayrault devrait arriver à son tour sur place.

21h20 François Hollande s'est exprimé. "Ce qui m'a été dit c'est qu'il y aurait eu un choc.  Reste à en connaître la nature et c'est l'enquête qui le déterminera.  Il n 'y avait pas eu de travaux les jours précédents sur cette ligne. Évitons donc tout polémique inutile. Pensons aux victimes, aux familles, aux blessés. Saluons les pompiers, les secours, les médecins. Ils ont découvert une scène affreuse, atroce et ont fait face pour sauver des vies humaines. Toutes les enquêtes seront publiques pour qu'il n'y ait aucun doute sur ce qui s'est produit. Il n'y aura plus de circulation sur cette gare et cela va donc entraîné des complications"

21h15 Hollande dit «sa solidarité aux familles» et salue «la mobilisation des secours».

21h00. François Hollande annonce que trois enquêtes ont été diligentées. Elles seront menées par la police, la SNCF et le ministère des Transports a-t-il indiqué. Il a fait état de six morts et de 22 blessés "très graves". Le pronostic vitale d'une personne est engagée.

20h55 Pas de RER C jusqu'à demain.Le trafic sera fortement perturbé jusqu'à demain samedi. Sur la ligne C du RER «le trafic est interrompu dans les deux sens entre Savigny-sur-Orge et Saint-Martin-d'Etampes, et entre Savigny-sur-Orge et Dourdan-la-Forêt jusqu'à la fin du service» selon le site du Transilien (www.transilien.com). Tous les trains de la ligne Paris-Limoges-Toulouse sont annulés jusqu'à demain.
20h50 La réaction de Valérie Pécresse
La présidente du groupe UMP au Conseil régionale d'Ile-de-France se dit "bouleversée". Elle "adresse ses condoléances attristées aux familles des victimes décédées et des mots de soutien et de courage aux blessés et à leurs proches". "Elle tient à saluer le dévouement des secours, des personnels de la SNCF et des voyageurs, qui ont rapidement tout mis en oeuvre pour porter assistance aux blessés et les soigner".

20h48 Le dernier bilan est toujours de 6 morts et 180 blessés, dont 12 graves, selon la cellule de crise de la préfecture de l'Essonne. Les blessés sont évacués dans 6 hôpitaux de l'Essonne et 2 parisiens. Au total, 300 membres des secours sont mobilisés.

20h45. Les témoignages affluent

"J'ai vu beaucoup de blessés, des femmes des enfants bloqués à l'intérieur. J'ai tremblé comme un gosse. Les gens criaient. Un homme avait le visage en sang. Ce sont des images de guerre", a témoigné à l'AFP Vianey Kalisa, un chômeur de 30 ans qui attendait son train en gare de Brétigny pour rentrer à Paris."C'est choquant, je ne l'oublierai pas", a-t-il ajouté.
20h40 François Hollande a rencontré des blessés et s'est rendu au PC sécurité. 

20h35 Le porte-parole de l'Association des voyageurs usagers des chemins de fer (Avuc), Willy Colin, sur une ligne listée comme malade" par la SNCF. "Cette catastrophe se situe sur une ligne listée comme malade en 2011 par Guillaume Pepy lui-même", le président de la SNCF, a observé le porte-parole de l'AVUC dans une déclaration à l'AFP. "Que s'est-il passé depuis en termes d'entretien ?", se demande Willy Colin qui exige "une transparence totale et assez rapide sur l'origine" de ce "drame terrible". Selon lui, "ce sont les trains les plus âgés de la flotte, les plus vulnérables qui circulent sur cette ligne". "Ce sont des wagons séparés. Il y a un risque de déraillement plus grand" en comparaison des TGV, a-t-il observé.
20h30 : Le Samu craint "un lourd bilan". "Tous les hôpitaux de la région parisienne sont en alerte pour prendre en charge les victimes du déraillement du train dans l'Essonne", a annoncé Marc Giroud, président du SAMU. "Tous les hôpitaux sont en alerte, en particulier ceux du grand sud, sud-est et Paris", a-t-il dit.
20h25L'"émotion" de Harlem Désir. "Cet épouvantable drame endeuille l'ensemble de notre pays. Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, j'exprime ma solidarité aux victimes et à leurs familles. Je veux dire ma gratitude à l'ensemble des personnels des services d'urgence qui leur portent secours", indique le Premier secrétaire du Parti Socialiste dans un communiqué.
20h20 : Une cellule psychologique est mise en place à Limoges. François Hollande vient d'arriver sur place.

20h15 : Michel Pouzol, député (PS) décrit au micro de RTL ce qu'il a vu. «Le toit des quais a été arraché, les quatre wagons sont totalement déchiquetés. C'est une vision assez apocalyptique», déplore le député PS de l'Essonne qui est arrivé sur les lieux après un coup de fil de son fils présent sur les quais au moment de la catastrophe.
20h10 : Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 125 sapeurs-pompiers et 167 sauveteurs venant d'autres départements sont engagés. Soit au total 292 hommes appuyés par huit hélicoptères.

20h05 Guillaume Pepy, depuis Brétigny, précise : «Il y aura trois enquêtes, une de la justice, une du ministère des Transports et une interne à la SNCF.

20h00 Selon le porte-parole du ministère le bilan actuel est de six morts, huit blessés très graves, 17 blessé plus légers et 192 blessés "impliqués". Il y a sur place 300 sapeurs-pompiers, 20 équipes du Samu et 8 hélicoptères.

19h55 : LCI aurait de nouvelles informations. Selon leur journaliste Christophe Moulin, "il y aurait eu un problème d'aiguillage et il y avait des travaux sur la ligne". D'autres informations corroborent ces propos. En effet, un comité d'usagers de la ligne C du RER évoque "un aiguillage au nord de la gare de Brétigny qui perturbe le trafic depuis le 27 mai".  "Le problème se situe sur une TJD  (Traversée Jonction Double), précise le site, et va nécessiter de lourds travaux jusque mi juillet".

19h45 : Voici la réaction de Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne :

Ce vendredi le déraillement d'un train "Intercités" en gare de Brétigny-sur-Orge a abouti à un dramatique accident. La violence du choc a été telle que les secours auraient déjà retrouvé quatre corps dans l’enchevêtrement de tôle et de fer.

Je sais que la SNCF et les services de secours font en ce moment leur maximum pour porter assistance aux victimes. En tant que député de l'Essonne je tiens à m'associer à la peine des familles.

Ce type d'accident est exceptionnel dans notre pays. Notre transport ferroviaire est connu et reconnu pour sa sécurité. Il faudra donc très vite faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Je salue la décision de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se rendre immédiatement sur place et j'espère qu'il donnera très vite des explications

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"Ce vendredi le déraillement d'un train "Intercités" en gare de Brétigny-sur-Orge a abouti à un dramatique accident. La violence du choc a été telle que les secours auraient déjà retrouvé quatre corps dans l’enchevêtrement de tôle et de fer.

Je sais que la SNCF et les services de secours font en ce moment leur maximum pour porter assistance aux victimes. En tant que député de l'Essonne je tiens à m'associer à la peine des familles.

Ce type d'accident est exceptionnel dans notre pays. Notre transport ferroviaire est connu et reconnu pour sa sécurité. Il faudra donc très vite faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Je salue la décision de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se rendre immédiatement sur place et j'espère qu'il donnera très vite des explications".

19h40 : François Hollande va se rendre sur place.
Le président de la République a quitté l'Elysée peu après 19h30

19h40 : Un nouveau bilan évoque sept morts.

19h35 : Le «plan blanc» a été déclenché par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), c’est à dire "la mise en alerte de tous les hôpitaux qui disposent de services de réanimation et de salles d’opérations, pour un affut massif possible de victimes".
19h30 : Un passager de l'Intercités Paris-Limoges raconte l'accident. Laurent était dans la première voiture. «On a reçu des énormes coups, pendant dix ou quinze secondes», a-t-il expliqué sur BFMTV. Après l'accident, il y avait «de la fumée un peu partout». «Nous n'avons eu aucun problème. Quelques valises sont tombées». «Par la suite, on nous a demandé d'évacuer», poursuit-il. Il a vu «de nombreux blessés, des gens en pleurs».

19h15 : Les causes du déraillement sont encore inconnues. "L'enquête suit son cours" affirme Guillaume Pépy, le président de la SNCF, qui parle de "catastrophe ferroviaire".

19h10 :Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, sur place, devant les caméras, précise : «Il y avait 370 personnes au bord de ce train. Le bilan des victimes sera donné dans les heures qui viennent. Nous mettrons en place un numéro:  0 800 130 130. Il sera activé dans les minutes qui viennent.". "Il y a deux voitures, les voitures 3 et 4 du train (...) qui ont déraillé et le train ensuite a connu, pour ce qui concerne les quatre autres voitures un déraillement également", a expliqué Guillaume Pepy devant la presse.


Le préfet de l'Essonne Michel Fuzeau : "Nous n'avons pas de problèmes de moyens pour évacuer les passagers, nous mettons en place les moyens nécessaires. (...) Le bilan provisoire est de six morts et 12 blessés graves dont 9 très graves. Le premier rôle des services est d'identifiée les personnes".

19h05 Selon le maire PS de Brétigny, Bernard Decaux, sur place et interrogé par le Parisien, "trois rames sont enchevêtrées les unes derrière les autres devant la gare et une quatrième couchée un peu plus loin vers le sud. Je n'ai aucune idée du bilan. On me dit juste qu'il risque d'être très lourd, il y a des gens blessés par le ballast".

19 h00 : Le bilan provisoire est de six morts et de 12 blessés graves. Certaines personnes seraient encore incarcérées.


18h55 : Lors d'un déplacement à Nîmes, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a évoqué "7 morts et plusieurs dizaines de blessés". Un responsable des secours a également parlé de «plusieurs morts» et «plusieurs dizaines» de blessés à l'AFP.
18h50 :  De nouvelles informations circulent
"Plusieurs morts" et "plusieurs dizaines" de blessés ont été comptabilisés par les secours après le déraillement d'un train dans une gare près de Paris. "Il y a plusieurs morts", a déclaré  un responsable des secours, ajoutant qu'il était impossible pour l'heure d'établir un bilan précis, un wagon s'étant couché avec des passagers sans doute incarcérés à l'intérieur. Il y a "plusieurs dizaines de blessés", selon une autre source au sein des secours. "On a déclenché le plan «nombreuses victimes», le plan rouge", a indiqué la préfecture sans plus de détails.
"Le train est arrivé en gare à grande vitesse. Il a été séparé en deux pour une raison encore inconnue. Une partie du train a continué à rouler tandis qu'une autre s'est couchée sur le flanc sur le quai", a indiqué une source policière.

18h45 : Un témoin raconte surLe Parisien,
"J'ai entendu un gros bruit. Un nuage de sable a tout recouvert. J'ai vu des cailloux, des fils à terre. Puis la poussière s'est dissipé. J'ai cru à un train de marchandise. On a vu les premiers blessés. Après un moment de panique, tout le monde est descendu du RER". "J'ai vu un homme à peine conscient, le crâne ouvert. Beaucoup souffrent de coupures. Beaucoup de passagers du train étaient bloqués sous celui-ci. Un agent de la SNCF m'a dit qu'un homme était coupé en deux". "Beaucoup de passagers du RER pleuraient. Je suis choqué à vie. Certains filmaient la scène. Un blessé s'est énervé contre eux. Nous avons été évacués par la police"

18h40 : Jean-Paul Huchon annonce se rendre sur place


18h35 : Denis Safran, du service de réanimation de l'hôpital Pompidou, à Paris (XVe), explique que "les hôpitaux parisiens qui disposent de services de soins aux polytraumatisés ont été mis en alerte". A la gare d’Austerlitz, la cohue est générale, des centaines de voyageurs sont sur les quais. Les trains TER et Intercités sont vidés de leurs passagers. La SNCF invite tous les voyageurs à reporter leur voyage.
18h30 : Sur BFMTV, Michel Pouzol, le député PS de l'Essonne, a indiqué que l'accident était "spectaculaire". Selon lui, des usagers légèrement blessés ont été regroupés devant la gare. D'autres usagers seraient incarcérés à l'intérieur du train. Dans le même temps, une information confirmait le ministre des Transports Frédéric Cuvillier allait se rendre sur place.

18h26 : premier témoignage
"Le train est arrivé en gare à grande vitesse. Il a été séparé en deux pour une raison encore inconnue. Une partie du train a continué à rouler tandis qu'une autre s'est couchée sur le flanc sur le quai", a indiqué une source policière
18h22 : Les dispositions prises par la SNCF
La SNCF annonce l'interruption du trafic au départ et à l'arrivée de la gare Paris Austerlitz. 

18h00 : Drame à Bretigny-sur-Orge

Selon plusieurs sources, un train Corail a déraillé ce vendredi après-midi en gare de Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne. L'accident a fait de nombreuses victimes. Le train venait de partir de la gare d'Austerlitz en direction de Limoges.

Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a annoncé qu'il se rendait immédiatement sur place. "Quatre voitures se sont couchées sur la gare, deux wagons sont complètement déchiquetés" a indiqué pour sa part Michel Pouzol, le député PS de l'Essonne, qui s'est rendu sur les lieux.

Un plan rouge a été décrété par les pompiers de l’Essonne et une cellule de crise a été mise en place à la SNCF.

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