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Attentats de Boston : Djokhar Tsarnaev plaide non coupable face à ses victimes
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C'est pas moi

L'auteur présumé du double attentat de Boston, Djokhar Tsarnaev, a comparu mercredi pour la première fois, trois mois après les faits.

Djokhar Tsarnaev a comparu mercredi devant la justice américaine pour le double attentat du 15 avril dernier à l'arrivée du marathon de Boston, qui a fait trois morts et 264 blessés. Pendant l'audience, qui n'a duré qu'une dizaine de minutes, le jeune homme de 19 ans s'est vu signifier les 30 chefs d'accusation retenus contre lui, dont 19 sont passibles de la peine de mort, rapporte l'agence Reuters.Pour tous ces actes, il a plaidé non coupable.

L'adolescent musulman d'origine tchétchène est entré dans la petite salle d'audience du tribunal fédéral de Boston en tenue de prisonnier orange, menotté et les pieds entravés. Ses cheveux longs en bataille, le bras gauche dans un plâtre, il a observé les procureurs pendant leurs interventions et a regardé brièvement de temps à autre les survivants des attentats installés dans les travées.

Djokhar Tsarnaev a été inculpé fin juin pour avoir perpétré ces attentats avec son frère aîné Tamerlan, 26 ans, tué lors d'une confrontation avec la police le 18 avril. Il est aussi poursuivi pour le meurtre d'un policier. Djokhar Tsarnaev, naturalisé Américain l'an dernier, avait été arrêté le 19 avril, grièvement blessé, caché dans un bateau entreposé dans un jardin en banlieue de Boston.

Selon des documents judiciaires, Djokhar Tsarnaev a laissé une note dans le bateau où il avait trouvé refuge. "Le gouvernement américain tue des civils innocents. Nous, musulmans, ne sommes qu'un. Faire du mal à l'un d'entre nous c'est blesser tous les autres", peut-on y lire. "Cela dit, je n'aime pas tuer des innocents, c'est défendu par l'islam, mais ce devrait être (illisible) autorisé. Arrêter de tuer notre peuple innocent et nous arrêterons aussi."

Cette comparution n'était que la première étape d'un long processus judiciaire, le procès du jeune homme n'étant pas attendu avant plusieurs mois.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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