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Mariage pour tous : emprisonné depuis le 19 juin, l'opposant est désormais libre
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Justice

Nicolas B. a été condamné mardi en appel à Paris à 3 000 euros d’amende, dont 1 500 avec sursis.

C'était un procès attendu. Le verdict a été rendu. Nicolas B, le nouveau symbole de l'opposition au mariage homosexuel, était rejugé ce mardi par la cour d'appel de Paris. Ecroué en premier instance et emprisonné depuis le 19 juin, le jeune homme de 23 ans va être libéré. Il a en effet été condamné en appel à une amende de 3 000 euros (dont  1 500 euros avec sursis). Pour sa présence lors de deux manifestations non autorisées en mai, il a notamment été reconnu coupable de participation à un attroupement sans arme après sommation de se disperser, de fourniture d'identité imaginaire et de rébellion.

Incarcéré depuis près de trois semaines à Fleury-Mérogis (Essonne) après sa condamnation à quatre mois de prison, dont deux ferme, il va donc être rapidement libéré. L'avocate générale avait ouvert la voie à une remise en liberté du militant en réclamant une peine de cinq mois de prison avec sursis, assortie de 1 000 euros d'amende. "Si toutefois la cour devait prononcer une peine ferme, qu'elle n'excède pas la durée de la détention effectuée", soit 19 jours, avait-elle demandé.

Contestant chaque terme des procès-verbaux, Nicolas B s'est montré pointilleux et s'est lancé dans des explications longues et alambiquées, frisant souvent l'insolence. "Ramassis d'inexactitudes", "j'ai été bastonné" : pendant toute l'audience, le militant s'est présenté en victime, racontant avoir été "capturé" lors de sa première interpellation et disant avoir été "attaché, ceinturé et jeté comme un animal".

Nicolas B était considéré comme un "prisonnier politique" par tous les opposants au mariage homosexuel. Ses camarades organisaient régulièrement des manifestations de soutien un peu partout en France. Des "veilleurs debout" se relayaient de nuit comme de jour devant le ministère de la Justice et plusieurs Palais de Justice en France.

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