Scandale de la NSA : le Brésil évoque une possible violation de souveraineté<!-- --> | Atlantico.fr
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Dilma Rousseff, présidente du Brésil
Dilma Rousseff, présidente du Brésil
©Reuters

Circonspection

Alors qu'Edward Snowden entame une troisième semaine dans la zone de transit d'un aéroport de Moscou, le Brésil et une bonne partie de l'Amérique latine contestent durement l'espionnage des Etats-Unis.

Alors que le Brésil est en proie à une contestation populaire, sa présidente, Dilma Rousseff, a déclaré que les activités d’espionnage pourraient constituer "une violation de souveraineté". Sur la base de documents fournis par Edward Snowden, l’ancien consultant de la NSA, l’agence américaine d’espionnage, la présidente s’est toutefois bien gardée de citer les Etats-Unis - "nous devons examiner cela sans précipitation, sans préjugés"-, pourtant dans son viseur. "S'il y a eu participation d'autres pays, d'autres entreprises non-brésiliennes, cela constituerait certainement une violation de souveraineté et des droits de l'Homme". L’héritière du président Lula s’exprimait lundi 8 jullet à la suite de la publication par le quotidien O’Globo d’articles indiquant qu’une base d’espionnage satellitaire de la NSA était présente dans la capitale administrative, Brasilia, au moins jusqu’en 2002.

Par ailleurs, toujours sur le continent sud-américain, très véhément à l’égard des Etats-Unis, c’est le Venezuela qui a fait savoir qu’une demande d'asile d’Edward Snowden avait bien été reçue. Le jeune trentenaire a entamé sa troisième semaine dans la zone de transit d’un aéroport moscovite. La Bolivie, le Nicaragua et le Venezuela se sont donc dit prêts à accueillir l’espion Snwoden, et prouvent ainsi que la lutte contre l’hégémonie de l’Oncle Sam sur le continent sud-américain est toujours d’actualité.

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