Zapping politique du jour : Brice Hortefeux, Bové, Bertrand... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Xavier Bertrand, député UMP

"Je serai candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016 pour l'élection présidentielle de 2017. Je ne suis pas candidat par devoir : personne ne m'y oblige ! Par contre, je veux proposer un nouveau projet de société aux Français"

La vidéo du jour : Delphine Batho, ex-ministre de l'Ecologie sur RMC

Delphine Batho: "je n'aurais pas dû être virée" - 05/07by BFMTV

L'essentiel de ce vendredi matin

Brice Hortefeux, ex-ministre et proche de Nicolas Sarkozy 

L'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy ? "Je suis stupéfait, heurté, choqué, par cette décision. Cette décision concerne seulement 2% des comptes. 98% des comptes de Nicolas Sarkozy sont justes. Je constate simplement qu'il est la cible de tous les pouvoirs, de tous les acharnements". 

"Cette décision menace l'UMP, la première formation militante de France. Même les électeurs qui ne font pas partie de notre camp doivent s'interroger sur ce bâillonnement d'un des piliers de notre démocratie. La décision aurait-elle été la même s'il avait été élu ? La question se pose".

"Cette décision est à visée politique. Chacun peut s'interroger". 

La démission de Nicolas Sarkozy du Conseil constitutionnel ? "Il a pris comme toujours, une décision claire, simple et rapide. Ils voulaient lui restreindre sa liberté, il en prend encore plus. Il va être attentif à la vie politique française, il partage les soucis des Français. (...) Même quand il était silencieux, il était omniprésent".

José Bové, député européen, sur RMC

Le cas Batho ? "Ce qu'a annoncé Delphine Batho ne m'étonne pas. C'est très grave. Je m'inquiète qu'l n'y ait pas encore de réactions de l'Assemblée. Si le patron de Vallourec a eu la tête de Batho, c'est un catastrophe politique. Il y aurait conflit d'intérêt".

Candidat pour mener la liste des verts aux élections européennes ? "Je suis candidat. Chaque liste présentera un candidat. Les Ecologistes européens devront ensuite choisir lors d'une primaire leur candidat. Je serai le candidat EELV pour la France aux élections européennes de 2014".

Henri Guaino, député UMP, sur Europe 1

La décision du Conseil constitutionnel ? "C'est une décision de droit mais en toute subjectivité. La loi est mal faite. Le Conseil constitutionnel n'a pas renforcé son crédit et n'a pas pris conscience de ce qu'il faisait. C'est un coup à la démocratie". 

"C'est cher ! Les conséquences sont terribles. S'il avait été élu, on aurait pas fait tout cela. La démocratie est touchée".

"J'observe un acharnement sans précédent sur un président sortant. C'est une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Et ceux qui pensent qu'ils auront moins de rivaux le moment venu se trompent. Si ce n'est pas ceux auxquels on pense, qu'ils se rassurent, il y aura d'autres candidats aussi déterminés en face d'eux".

La décision de Nicolas Sarkozy ? "Il a repris sa liberté de parole. Il a suffisamment subi de choses pour vouloir s'exprimer. C'est une opportunité pour personne mais il ne peut pas rester inerte. Il doit désormais se défendre".