Comptes de campagne de Nicolas Sarkozy : l'UMP mobilise ses adhérents<!-- --> | Atlantico.fr
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L'UMP, par la voix de son président Jean-François Copé, a lancé une grande souscription nationale
L'UMP, par la voix de son président Jean-François Copé, a lancé une grande souscription nationale
©Reuters

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Le parti d'opposition, exsangue financièrement, souhaite récolter par une grande souscription nationale la somme nécessaire afin d'éponger cette nouvelle dette.

A "petit" dépassement, grand remboursement. L’UMP, au bord de la faillite avec cette annonce, à réagi plus vite que prévu. Pensant lancer une "grande souscription nationale" dès lundi, Jean-François Copé, son président, a accéléré le calendrier. Dès le 4 juillet au soir, la souscription était déjà en ligne, "vu le nombre de mails et de coups de téléphone reçus au siège".

Dans cette annonce, Jean-François Copé a déploré la décision du Conseil constitutionnel, "une décision grave puisqu’elle a pour conséquence de priver le premier parti d’opposition républicaine des moyens d’exercer sa mission au service de la démocratie française". Nicolas Sarkozy, membre de droit en tant qu'ancien président, avait par ailleurs démissionné du Conseil des Sages dans la foulée de l’annonce du rejet de ses comptes de campagne.

Souhaitant informer "pleinement "les Français sur la situation financière du parti de l’opposition, le président Copé a précisé : "le fait d’un dépassement – que par ailleurs nous avons contesté – de 400.000 euros sur un budget total de 22 millions a pour effet de priver l’UMP de 11 millions de dotations publiques".

Catherine Vautrin, la trésorière de l’UMP, va avoir du pain sur la planche. Après un bref calcul, elle affirme qu’il "suffirait" à chaque adhérent de verser 35 euros, car "il n’est pas question que la voix de l’UMP s’éteigne".Alors que les Français sont priés de se serrer la ceinture, il est évident que la décision du Conseil constitutionnel tombe à un très mauvais moment.

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