Pierre Gattaz : il demande de baisser de 100 milliards en 5 ans les charges et impôts pesant sur les entreprises <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Pierre Gattaz : il demande de baisser de 100 milliards en 5 ans les charges et impôts pesant sur les entreprises
©

SVP

Le PDG de la société d'équipements électroniques Radiall s'exprimait après son élection à la tête du Medef, ce mercredi.

Pierre Gattaz souhaite un "Medef de combat". Le nouveau président de l'organisation syndicale n'a pas attendu longtemps avant de lancer les hostilités. A peine élu, il a demandé au gouvernement de baisser de 100 milliards d'euros en cinq ans les charges et impôts pesant sur les entreprises dans le cadre d'un "pacte de confiance" pour ramener le chômage sous la barre des 7% en 2020.

"Notre pays ne comprend pas ses entreprises et ses entrepreneurs, notre pays ne les aime pas suffisamment", a déploré l'homme de 53 ans. Il a imputé les 1 000 chômeurs supplémentaires enregistrés chaque jour en France depuis le début de l'année aux "erreurs" commises par les dirigeants politiques "depuis 30 ans". Il a souhaité que le gouvernement engage dès cette année trois "actions indispensables" : transférer sur cinq ans 50 milliards d'euros de cotisations sociales vers des prélèvements de type TVA ou contribution sociale généralisée (CSG) ; baisser de 50 milliards en cinq ans les impôts et taxes pesant sur les entreprises et simplifier un code du travail qui "terrorise", selon lui, les entrepreneurs et les dissuade d'embaucher.

Le gouvernement a annoncé 14 milliards d'économies en 2014 et six milliards d'efforts supplémentaires sur les recettes pour tenir son engagement de réduction des déficits. Mais Pierre Gattaz estime qu'"il faut aller plus loin que les 14 milliards prévus". "Il y a des centaines de mesures à prendre. Il faut avoir le courage de le faire. Sinon, les dépenses publiques d'aujourd'hui feront les impôts de demain et le chômage d'après-demain" a-t-il poursuivi.

Pierre Gattaz a aussi plaidé pour un allongement combiné de la durée de cotisation et de l'âge légal de la retraite. Il a parlé de 43 ans pour la première et 63, 65, voire 67 ans "à des horizons qui restent à définir" pour le second. Il a enfin souhaité que le "dialogue de terrain" soit préféré au conflit social, un dialogue qui constitue à ses yeux le troisième pilier du "pacte de confiance" qu'il propose.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !