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Mariage homosexuel : des maires contestent la circulaire Valls
©Reuters

Ils n'ont pas peur

Sept maires ont déposé mardi devant le Conseil d'Etat "requête en annulation pour excès de pouvoir" contre la circulaire du ministre de l'intérieur.

5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. Voici ce que risque les maires qui refusent de marier les couples homosexuels, selon la circulaire de Manuel Valls datant du 13 juin. Face à cela, le collectif des "Maires pour l'Enfance" a déposé devant le Conseil d'État mardi soir, une requête en annulation pour excès de pouvoir de cette circulaire. Ces derniers sont Jean-Yves Clouet de Mésanger (Loire-Atlantique), Clotilde Lebreton de Challain-la-Potherie (Maine-et-Loire), Michel Villedey de Thorigné-d'Anjou (Maine-et-Loire), Xavier Lemoine de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), Jean-Michel Colo, le maire d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) et Philippe Gosselin de Remilly-sur-Lozon (Manche)

"Nous pensons que l'État n'a pas joué son rôle. Au lieu de protéger les agents de l'État que nous sommes, ils nous pointe du doigt !", a annoncé Franck Meyer, qui est maire de Sotteville-sous-le-Val. Egalement président du collectif "Maires pour l'enfance", il aurait recueilli 20140 signatures d'élus opposés au mariage gay.

En parallèle, le député-maire UMP Philippe Gosselin a écrit une proposition de loi dans le but d'une réelle organisation de l'objection de conscience. Il a même déclaré "qu'il faudrait permettre la désignation d'un délégué spécial (fonctionnaire d'État ou magistrat) qui célèbre le mariage dans les mêmes conditions, dans la commune choisie".

Et de son côté la présidente de la Manif pour tous à demander à rencontrer la ministre de la justice "pour évoquer la liberté de conscience des maires et la répression judiciaire".

En attendant le collectif préparerait d'autres actions afin de sensibiliser au maximum. Il réclame, en attendant la décision du Conseil Constitutionnel et du Conseil d'État, une révisions des sanctions annoncées par la circulaire de Manuel Valls.

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