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Serge Dassault : le Sénat refuse de lever l'immunité parlementaire du sénateur UMP
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Scandale Politique

La résidence du sénateur et l'hôtel particulier du Rond-Point des Champs-Elysées qui abrite la holding Dassault avaient été perquisitionnés la semaine passée dans le cadre d'une enquête judiciaire.

Dans le cadre d'une enquête sur une tentative d'homicide, peut-être liée à une affaire d'achats de voix, dans le fief du sénateur UMP de Corbeil-Essonnes, les juges d'instruction avaient demandé la levée de l'immunité parlementaire de Serge Dassault afin de l’interroger. Déjà, mercredi dernier, le bras droit de l'industriel âgé de 88 ans, actuellement maire de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter, et le directeur du service jeunesse et sports  de la mairie, avaient été mis en garde à vue à la direction régionale de la police judiciaire à Versailles. Le soir-même ils ont été remis en liberté.

Cette tentative de meurtre s'est déroulée en février dernier en plein centre-ville de Corbeil-Essonnes. Un jeune homme âgé de 32 ans, un boxeur amateur, s'est fait tiré dessus à trois reprises. Plusieurs personnes ont été témoins de la scène. Il semblerait que le tireur, qui est chef d'entreprise, était un proche de Serge Dassault. Aussi, trois semaines plus tôt, une autre tentative d'homicide sur un habitant de la commune a eu lieu. Il aurait confié aux enquêteurs que ces tentatives de meurtre auraient un lien avec des achats de voix. 

La justice n'a, pour l'instant, établi aucun lien. Elle enquête sur ces deux volets. Et pour cela, la semaine dernière, la mairie de Corbeil-Essonnes, la résidence de Serge Dassault et l'hôtel particulier du Rond-Point des Champs-Elysées qui abrite la holding Dassault ont été perquisitionnés.

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